Actualités

Parler très doucement et fort mentir

Esther forever, de Richard OLivier

À travers les yeux d'une septuagénaire pétante de vie, Richard Olivier porte un regard à la fois tendre et cruel sur le temps qui passe.

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La mort entre les murs

La main au-dessus du niveau du cœur, de Gaëlle Komàr

Le minutieux et fatal engrenage d’une chaîne de production au sein d’un abattoir moderne, ausculté par une caméra qui garde la distance pour mieux appréhender une zone « d’inhumanité industrieuse » qui s’arrange bien des « oublis » de nos « consciences d’occidentaux civilisés »…

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Do you remember revolution ?

Quelques années avant La Vie autrement, Loredana Bianconi réalise Do you remember revolution, documentaire qui, par un même dispositif fondé sur les personnes davantage que sur les faits, se replonge dans l’activisme révolutionnaire italien dans les années 1970-1980. Nous faisons donc face à quatre femmes filmées en plans fixes. Ce cadre, d’une rigueur qui soigne l’attention, est réponse formelle au caractère équivoque du sujet. Ainsi mises en lumière, ces forces évocatrices que sont la voix, le visage et les mains donnent chair aux réalités troubles, impérieuses, insinuées entre les événements et le vécu, entre le passé et la rétrospection.

 

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Le nom des choses de Boris van der Avoort

Qui a donné le nom du lion au  lion ? Pourquoi appelle-t-on le nez, un nez ? Une aubergine, une aubergine ? Comment se met-on à parler ? Que signifie le mot « bougnoule » ? Qu’est-ce que l’intelligence ? Qui croit en Dieu ?

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De la rencontre à la relation parents – enfants, regard croisé au départ de trois documentaires

L’enfant est un être de relations, de communication avant tout, et c’est dans le nid familial que les liens fondateurs se créent. Est-ce que la naissance de l’enfant signe pour autant la naissance des parents ? Les avis sont partagés. Certaines mères diront que les premiers mouvements du bébé dans leur ventre ont fait naître en elles, le premier émoi maternel. Tandis que d’autres, ont senti l’émotion maternante lors de l’échange du premier « regard ». Pour d’autres encore, un temps après la naissance a été nécessaire pour ressentir les prémisses de cette relation parentale.

 

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Bonne année de découverte et de programmation !

Carte de voeux 2012

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Recherche docs désespérément !

Vous êtes programmateur, animateur, enseignant, etc.. Vous recherchez des films abordant des thématiques spécifiques. Cet espace vous est réservé pour lancer vos appels !

Envoyez vos demandes à roch.tran@cfwb.be

 

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Prix des Centres culturels de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Les centres culturels présents à la 14ème edition de Filmer à Tout Prix !

Jury des Ccs

Le jury au complet: Evelyne Thomas, Thomas Predour, Sylvia Pigarella, Christophe Latet, Philippe Hesmans.

 

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14ème Edition du Festival Filmer à Tout Prix - Flagey

Un aperçu des différents rendez-vous professionnels et les films de la Fédération Wallonie-Bruxelles en compétition !

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Loredana Bianconi, « La Vie autrement »

A cette envie de voir qu’est l’éveil d’un intérêt pour un être, un objet ou pour une idée, Loredana Bianconi donne, en usant du langage documentaire, une réponse admirable. Et c’est, avec lucidité, avec rigueur, d’élever l’envie de voir en attention. La pratique du documentaire qui est pour elle une exigence affective, l’est d’autant plus qu’elle s’oppose à toute manipulation de cet ordre. Concrètement, s’il y a bien un rapport intime entre elle et les quatre femmes à l’initiale de La Vie autrement, parce que comme elle,  elles sont issues de l’émigration, et, plus particulièrement, parce qu’elles ont dû poser des choix de vie dont elles savaient qu’ils achèveraient en esprit ce que le mouvement d’exil familial avait initié dans l’espace, ce rapport se veut aussi nécessaire qu’implicite. Car entre son propre vécu familial et son inscription dans la vague migratoire des Italiens en Belgique, Loredana Bianconi sent un tel écart, un tel vide de paroles que, renonçant à combler ce silence (que les historiens, les sociologues ne rempliraient qu’en partie), elle décide de s’en extraire, s’intéressant dès lors à des destins parallèles, analogues au sien sans doute, mais inassimilables. Ainsi, ce que d’elle-même elle ne comprendra jamais, ce qu’elle ne pourra jamais posséder, c’est la vision d’ensemble de sa situation,  son extériorité, cette idée d’elle-même comme étant part d’un événement dit, par défaut, historique. Ce qu’elle sent, c’est sa propre tache aveugle, cette légère dépression intérieure qui, en nous, est paradoxalement constitutive. Puisqu’il en est ainsi, elle en prend son parti, et décide de faire glisser son point de vue, allant de l’une à l’autre – femmes de préférence -, mais individus approchés à partir de leurs différences. Elle ne vise pas à se fabriquer une image du réel manquant, mais au contraire à placer ce manque même au centre de l’image.

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