Filmographie : Anne DELIGNE
Pardevant notaire
Sophie BRUNEAU
, Marc-Antoine ROUDIL
- BE - 1999 - 01h12min
Ce film est l’histoire croisée de quatre situations notariales dans une étude de Haute-Auvergne. A travers le récit de deux ventes négociées, un inventaire et un dossier de succession, l’étude du notaire devient le règne des histoires de propriété et d’argent, des conversations intimes et des échanges secrets, bref de la comédie humaine. L’importance de la parole et la mise en lumière des détails tels que gestes, attitudes et regards dévoilent certaines manières de penser le rapport au monde, en particulier à la mort et à l’argent. L’approche précise et minutieuse de ce huis clos notarial fait pénétrer le spectateur dans une série de tableaux composés de plusieurs actes dans lesquels les personnages et leurs comportements paraissent appartenir à un autre monde, si proche et si lointain du nôtre, si différent et pourtant si semblable à nous.
Parfum d'une fleur lointaine
Aya TANAKA
- BE - 2009 - 01h20min
"Je suis née au Japon en plein pacifisme d’après-guerre et j’ai longtemps cru que la guerre était finie. À travers cet accident avec des armes chimiques, survenu à Qiqihar dans l’ancienne Mandchourie en 2003, j’ai réalisé que les fantômes de l’agression japonaise étaient bel et bien présents sous le sol de la Chine encore aujourd’hui."
Racines lointaines
Pierre-Yves VANDEWEERD
- BE - 2002 - 00h59min
J’ai voyagé à travers la Mauritanie pour retrouver un arbre que je vois de ma fenêtre en Belgique. Non pas un arbre mythique mais un arbre comme il pourrait en exister partout. Sur ma route, j’ai rencontré des hommes et des femmes qui m’ont fait part de leur perception, de leur quête, me livrant ainsi par des voies détournées une partie de leur vision du monde et de leur existence. Pour certains, mon arbre était un signe des génies, de l’invisible, ou un appel de la Lumière. Pour d’autres, il était le symbole d’une histoire, d’une culture ou de la fin d’une époque ? Pour d’autres encore, il était un arbre que l’on ne voit que lorsque l’on est perdu…
Sango nini, quoi de neuf?
Anne DELIGNE
, Daniel DE VALCK
- BE - 1989 - 00h53min
Survolant les toits de la ville, la voix d’un conteur venu d’Afrique nous entraîne de rencontre en rencontre dans le quotidien de la vie des Zaïrois à Bruxelles. Dans le "Matongué" du Nord, ils recherchent inlassablement leur pays à travers une musique, une couleur, une parole. Par touches successives, une mosaïque de visages, de silhouettes remplissent le calme des rues de ce quartier.
Territoire perdu
Pierre-Yves VANDEWEERD
- BE - 2011 - 01h13min
Traversé par un mur de 2.400 km construit par l’armée marocaine, le Sahara occidental est aujourd’hui découpé en deux parties, l’une occupée par le Maroc, l’autre sous contrôle du Front de Libération du Sahara occidental (Polisario). A partir de récits de fuite et d’exil, d’interminables attentes, de vies arrêtées et persécutées, venus des deux côtés du mur, ce film témoigne sur le peuple sahraoui, sur son territoire, sur son enfermement dans les rêves des uns et des autres. Dans une esthétique qui sublime le réel, Territoire perdu résonne comme une partition contrastée entre paysages sonores, portraits en noir et blanc et poétique nomade.
Un moment de douceurs
Anne DELIGNE
, Daniel DE VALCK
- BE - 2009 - 01h08min
De pâtisserie en pâtisserie, le film arpente le temps autant que l’espace… La douceur sucrée amène aux souvenirs, les souvenirs aux temps, les moments aux lieux. Ou l’inverse… Peu importe… Un voyage immobile… de Bruxelles à Vienne, de Vienne à Budapest, de Budapest à Gand.
Un passeport hongrois
Sandra KOGUT
- BE - 2001 - 01h11min
Sandra Kogut, cinéaste brésilienne d’origine hongroise, est décidée à obtenir la nationalité hongroise, elle entreprend les formalités d’usage. Ses péripéties la conduisent à s’interroger sur les notions d’identité, de frontières, de cultures…
Vers la mer
Annik LEROY
- BE - 1999 - 01h27min
"Vers la mer" est une traversée de l’Europe, un passage par-delà les frontières politiques, un chemin qui relie l’Ouest et l’Est, une épopée vers la mer. Le film débute dans les paysages de la forêt Noire et se termine au bord de la Mer Noire. Entre ces deux points extrêmes, le film propose la rencontre et des récits avec des gens et des paysages de l’Allemagne, de l’Autriche, de la Slovaquie, de la Hongrie, de la Bulgarie et de la Roumanie. Paraît-il qu’aller vers l’Est, c’est aller vers le soleil, donc vers la lumière... Ce film est non pas vécu comme une aventure, mais bien comme une expérience dans le temps, une occasion de se documenter, de recueillir ce qui est en voie de disparition et aussi d’enregistrer les évènements du présent. Le Fleuve ne serait-il qu’un prétexte à autre chose ? Le Danube met en parallèle l’intemporel de son parcours et le temporel des personnages. Que ce film puisse être le reflet des petites et des grandes histoires de la vie par-delà la diversité des pays et des populations traversés par ce fleuve.
Vous êtes ici
Jorge LEON
- BE - 2006 - 01h18min
Lors d’une intervention chirurgicale, le cinéaste emporte avec lui une caméra. Il perd conscience. Nous sommes ici, dans les mondes qu’il traverse, au bord de la parole, aux limites du corps. Là où les frontières séparent douloureusement. Frontières de la prison, de la rue, de la guerre, de l’esprit.