Filmographie : Javier PACKER COMYN
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Je m’appelle Rosine Mbakam, j’ai 34 ans, je suis camerounaise, j’ai grandi au Cameroun jusqu’à mes 27 ans dans le respect des traditions. En 2007, je pars pour la Belgique pour y poursuivre mes études. C’est la première fois que je quitte mon pays.
Ma mère s’appelle Mâ Brêh en Bamiléké ou encore Mâ. Elle a 68 ans et a toujours vécu au Cameroun. Elle a grandi dans le maquis où sa famille comme beaucoup d’autres fuyait la répression des colons français. Elle s’est mariée à l’âge de 18 ans avec un homme que ses parents lui avaient présenté.
Le film est un face à face qui confronte et questionne le choix des deux femmes. Deux générations qui se regardent, surtout deux femmes qui échangent sur leur intimité, leurs souffrances et leur désir de femme.
Mourit, André, Vincent et Joe sont de grands leaders du Lions Club, parmi eux un seul est blanc. Le réalisateur les suit au Bénin et à Brazzaville lors de leurs réunions de contrôle des clubs. Ils s’occupent autant du bon règlement des cotisations qu’au respect strict du protocole, du chant de l’hymne, du port de l’uniforme. Ce qui se dessine à travers ces réunions c’est la motivation extraordinaire au sein des clubs du Continent Africain. Le but est de devenir un continent Indépendant au sein du Lions Club International, en s’affranchissant de la tutelle Indienne et Libanaise, pour cela il faut recruter encore plus de membres. Ce combat associatif devient un enjeu national et panafricain car les Lions Africains sont aussi des acteurs économiques et politiques de premier plan.
Été 2017. Une équipe artistique s'inspire de ces échanges pour créer un opéra en s'imprégnant de la réalité d'un hôpital psychiatrique.
12 personnes racontent puis interprètent le souvenir d’un rêve de travail. Ces âmes que l’on malmène décrivent, de façon poétique et politique, leur souffrance subjective au travail. Peu à peu, les rêveurs et leurs rêves font le portrait d’un monde dominé par le capitalisme néolibéral.
L’une des régions les plus instables du monde racontée par les pêcheurs du lac qui porte son nom, le Kivu. Ils sont les gardiens du Lac. Ils en connaissent tous les secrets, tous les dangers, les richesses aussi. Au gré de leurs séances de pêche ou lors de veillées au bord de l’eau, ils les racontent et se racontent. Une rumeur de poisson tueur, Mamy Watta génie du lac, un vieux colon belge, une réserve de méthane prête à exploser, deux pays belligérants, et surtout des petites histoires du quotidien, la famille, la vie, la mort.
Un imposant palace en travaux, le Musée Royal d'Afrique Centrale en Belgique.
Au sommet des piliers, le grand “L” du Roi Léopold II, fondateur de ce musée et considéré comme un des génocidaires du 20e siècle...
On entend une voix africaine, qui hante ces lieux... Le musée va-t-il enfin raconter la vérité à propos de la colonisation belge ? Prendra-t-il en considération la restitution de cet héritage au Congo ou arrivera-t-il à un accord avec le nouveau Musée National du Congo à Kinshasa et aussi par exemple le Musée des Civilisations Noires à Dakar au Sénégal ?
D'autres musées en Europe et en Afrique vont-ils se confronter à cette question ?
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