Mots clés : Histoire
Dans le village palestinien de Battir, on dit souvent que chaque pierre renferme une histoire. Les derniers jours d’avril en sonde la plus connue, celle qui détient sa légende. Avril 1949. L’armée israélienne est aux portes du village. Une poignée d’habitants décident de faire de la ruse une stratégie militaire.
On appelle "éternels" ceux qui souffrent de la mélancolie d’éternité. Convaincus que la mort ne peut avoir raison de leurs vies, ils se croient condamnés à errer dans l’attente du jour où ils seront libérés de leur existence. Ce film est un récit d’errances et de fuites, aux confins du Haut-Karabagh, une enclave arménienne en Azerbaïdjan. Habités par les fantômes du génocide et par la guerre qui y sévit depuis plus de vingt ans, les personnages qui traversent ce film portent en eux la mélancolie des éternels.
Je pars en voyage et j'emporte avec moi : un os d'éléphant pour remuer la nourriture, une plume pour attraper les termites ailées, huit papillons, une corde faite de racines odorantes... et 150 mètres de film exposé mais pas encore développé destiné au ministère des Colonies.
Anne Levy-Morelle participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
Manneken Pis, l’enfant qui pleut vous entraîne dans une Bruxelles chaleureuse, et parfois tragique. Vous découvrirez l’histoire d’une ville à l’ambition de capitale, qui cache soigneusement ses richesses et sa fierté sous l’apparence dérisoire d’un petit garçon qui fait pipi. Pourquoi ? Au fil de l’enquête entre passé et présent, vous entreverrez ce que recèle ce curieux symbole. Et pourquoi les Bruxellois se vantent … d’être modestes.
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Manneken pis, le garçon qui ne voulait pas être fier est un enquête ludique, policière (avec la complicité d’un véritable commissaire…) et historique sur Manneken Pis. Le célèbre petit bonhomme ne serait pas si petit que ça, puisqu’il cache derrière ses rondeurs toute l’âme d’une ville méconnue, Bruxelles : son désordre harmonieux – sa fausse modestie – ses vieilles cicatrices. Un film indispensable pour comprendre la Belgique. Passée, présente et à venir. Et aimer Bruxelles, la méconnue.
Libération de Bruxelles. Septembre 44. Derrière l'euphorie du moment se joue un drame. En coulisses, des centaines de civils sont arrêtés pour être livrés à la Justice. Parmi eux, le chef du grand orchestre de jazz de l'INR : Stan Brenders. Son crime: avoir joué pour les Allemands. A l'image de ce qui se fait en France, d'autres arrestations à caractère culturel suivront. Plusieurs musiciens emblématiques seront inquiétés. Qui sont-ils ? Que représentent-ils ? A partir d'un lieu-clé de la mythologie Brenders en plein cœur de Bruxelles - L'Archiduc - nous retraçons l'histoire de ces musiciens - Stan Brenders, Jean Omer et Fud Candrix - un Bruxellois, un Wallon et un Flamand, qui firent vibrer à un moment donné de notre Histoire une fibre formidablement jazz de notre culture populaire.
Le film nous invite à parcourir ce bien étrange chemin mené par le Marquis de Wavrin, premier homme blanc à filmer à la fin des années 20, les indiens shuars « réducteurs de tête ». Plus de 6000 mètres d'images tournées entre 1920 et 1938 l'amène à devenir un explorateur et ethnographe reconnu. Grâce à la sauvegarde de ce patrimoine filmique à la Cinémathèque Royale de Belgique, nous découvrons le marquis de Wavrin défenseur et amis des indiens du Haut-Amazone, cinéaste de l'âme.
« Mémoires de missionnaire » raconte la colonisation belge au Congo à travers le prisme de l’évangélisation. Les derniers témoins de cette époque livrent le destin étonnant et méconnu d’hommes d’église qui se sont exilés au bout du monde pour porter la bonne parole. Leurs témoignages nous offrent un éclairage différent sur cette période. Le récit se construit à partir de l’histoire singulière de Félix Marcel, le grand père de la réalisatrice, qui découvrit l’Afrique en 1934 comme jeune prêtre ordonné et en revint 30 ans plus tard, marié et père de cinq enfants. A partir des carnets de notes de Félix Marcel, la réalisatrice entreprend un voyage entre la Belgique et le Congo, sur les traces de ces missionnaires marqués à tout jamais par leurs expériences en Afrique.