Mots clés : Belgique
Parcours d’un réfugié politique depuis sa Sibérie natale jusqu’en Belgique où il a demandé l’asile...
Une plongée dans l’état mental du guerrier de la liberté : Ils sont belges. Ils ont plus de 90 ans. La Résistance rend résistant. Leurs souvenirs sont ardents. Stan était élève à l’athénée royal de Koekelberg, Ulysse étudiant en médecine à l’ULB. Les deux anciens maquisards se replongent avec délectation dans les “dirty tricks” qu’ils infligèrent impunément à l’occupant. L’Histoire à hauteur d’homme. De l’humain, oui, mais dans ce qu’il a de meilleur, dans ses plus hautes inclinations, où le courage se mêle à la ruse, où l’inventivité côtoie l’intelligence et l’audace, où la coopération est au service de la non-résignation.
Agitateur post-surréaliste et situationniste, Jan Bucquoy est écrivain et cinéaste. Connu pour ses actions anarchistes, tel son coup d’État annuel du royaume de Belgique, la décapitation du buste du roi Baudouin ou la création de musées éphémères (celui du slip ou de la femme), son art tout entier est une apologie de la provoc’. Un voyage réjouissant au cœur de l’œuvre de Bucquoy, dans ce film en train de se faire sur le tournage de La dernière tentation des belges.
Un ouvrier slave et un voyageur arabe sont refoulés par les autorités belges et britanniques et sont obligés de vivre à bord du car-ferry. Le premier rêve de s'évader et de briser l'absurde, le second s'enfonce dans une sorte d'exil intérieur. Ben Mahmoud réalise un film de la seconde génération immigrée, lucide et combattant mais revenu des illusions tiers-mondistes. Le film a obtenu le Grand Prix du Festival du Film des Droits de l'Homme en 1983.
Dans le 1er volet, Les murs de Dinant, sept "témoins" se souviennent des grands massacres de civils des 23, 24, 25 août 14, commis dans la ville par les troupes allemandes. Ils sont les descendants des familles victimes, ils racontent leur histoire familiale broyée par la tragédie, un héritage qui passe de génération en génération. Leurs récits révèlent les traces profondes que ces crimes contre l'humanité ont laissées, d'autant plus vives qu'aucune justice n'a sanctionné les coupables. Longtemps, la légende des francs-tireurs belges a servi de justification aux autorités et aux historiens allemands. A Dinant, une délégation officielle allemande a reconnu les faits en 2001 et demandé le pardon, mettant un terme au ressentiment, mais la mémoire douloureuse persiste.
Trois journées d’août 1914, les 22, 23, 24. Plus de5000 citoyennes et citoyens belges sans armessont massacrés par des unités régulières del’armée allemande, leurs maisons sont pillées etincendiées. 8 villes, 83 bourgs et villages belgesdévastés dans ce qui a paru comme un accès defurie et de vengeance. En envahissant la Belgiquele 4 août 14, les troupes du Reich déclenchaientla 1ère guerre mondiale et se heurtaient à unerésistance inattendue de l’armée belge. Pourquoices meurtres de masse des civils ? Mon film estla réponse à cette question. Derrière les faitset les chiffres, il y a encore une parole vivante.Les descendants des familles massacrées n’ontpas oublié. Surtout quand jamais, leur famillen’a pu se reconstruire après les tueries. Ils nousracontent à Dinant et dans 4 villages de Gaume lepoids de ces crimes contre l’humanité, sur quatregénérations, leur tristesse et leur colère devantl’oubli et la non-reconnaissance de ces crimes etde leurs conséquences.
Sophie voit tous les jours son mari Augustin partir travailler pour sa petite exploitation laitière. Il y travaille corps et âme. Pourtant depuis quelques temps, la production de sa ferme ne suffit plus à assurer la pérennité financière de sa famille. Sophie ne se doute de rien, mais pour combien de temps encore...