Mots clés : Belgique
Eurovillage, un village de vacances isolé au milieu de la forêt ardennaise, a été converti en 2011 en centre d’accueil pour demandeurs d’asile. Les résidents qui l’habitent y attendent, pendant une durée indéterminée, la réponse à cette angoissante question: vont-ils oui ou non obtenir un statut de réfugié et avoir l’autorisation de rester sur le territoire belge?
Comment traversent-ils cette étrange période, déconnectés de la vie réelle, suspendus entre ce qu’ils ont quitté et un futur incertain, qui, pour un grand nombre d’entre eux, prendra la forme d’un « ordre de quitter le territoire »?
Quoi de plus banal aux yeux de beaucoup qu’un festival de musique ? Ancré dans la culture populaire depuis Woodstock, ces lieux ne renfermeraient plus que divertissement et culture de masse. Toute contestation a-t-elle disparu de l’ADN de ces évènements ? Ce microcosme, cette ville de 50 000 personnes créée pour 5 jours entièrement dédiés à la jeunesse, la musique et la consommation, n’est-elle pas aussi le reflet de la société, son évolution, ses enjeux, ses dérives … et ses excès ?
Bruxelles, église du Béguinage : des migrants organisent une grève de la faim pour obtenir des papiers. Un homme meurt. Tunisie, frontière libyenne, camp de Choucha, des réfugiés racontent l’horreur de la traversée du Sahara vers le Nord. Liège, dans un centre pour réfugiés, un homme raconte sa traversée de la Méditerranée sur une chambre à air. Trois moments d’une guerre pour survivre.
À l’Institut de la Sainte-Famille, l'éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire se vit au quotidien à Schaerbeek, mais pas seulement…
Après plusieurs mois de préparation, un groupe de 14 élèves participe à une rencontre interculturelle au Sénégal. Un groupe de jeunes les attend au coeur de la ferme-école de Ndoumboudj tout comme le travail, la chaleur et l’éloignement. À travers des images filmées sur place, ils nous partagent leur expérience et leur réflexion. Comment un tel projet a-t-il pu transformer ces jeunes citoyens de demain ?À l’Institut de la Sainte-Famille, l'éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire se vit au quotidien à Schaerbeek, mais pas seulement…
Illégal était sélectionné dans le cadre du Prix des lycéens du Cinéma 2012 et a remporté le Prix !
Magritte 2011 de la Meilleure actrice et de la Meilleure actrice dans un second rôle.
Tania et Ivan son fils de 14 ans sont russes et vivent clandestinement en Belgique depuis huit ans. Sans cesse sur le qui-vive, Tania redoute les contrôles de police jusqu’au jour où elle est arrêtée. La mère et le fils sont séparés. Tania est placée dans un centre de rétention. Elle fera tout pour retrouver son fils mais n'échappera pas pour autant aux menaces d'expulsion.
Laila, une jeune informaticienne marocaine sans emploi, quitte son pays pour un travail de saisonnière en Belgique. La jeune femme atterrit dans la petite l’exploitation agricole familiale d’André, un producteur de pommes et de poires.
Très vite, Laila déchante, lorsqu’elle découvre le système profondément injuste qui règle les contrats des saisonniers. Peu à peu, son sentiment de révolte contamine son entourage et l’exploitation d’André va en être bousculée.
Olivier Magis participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Mon nom est Ion. Ion Beleaua. En roumain, cela signifie Jean Malchance. Etait-ce un présage à l’étrange destin qui m’attendait : naître sous la dictature, devenir quasi aveugle par accident, être menacé pour avoir un peu trop rêvé ? Une chose est sûre, le destin, c’est comme chaque criminel que j’écoute aujourd’hui pour la police judiciaire belge : avec un peu de volonté, il y a toujours moyen d’éviter ses mauvais coups. Celle qui m’a appris cela est une amie d’enfance proche, fidèle. Cette amie, c’est la littérature. Sans elle, je ne serais probablement pas ce que je suis, ici, parmi vous.
Ils viennent d’Afghanistan, d’Irak, de Syrie ou d’Erythrée. Accompagnés de leurs parents, ils ont fui la guerre et les persécutions. Propulsés sur les routes, ces enfants de l’exil ont dû faire face, malgré leur jeune âge, à de multiples dangers pour rejoindre l’Europe. D’autres ne sont jamais parvenus au bout de ce périple, engloutis dans les flots de la Méditerranée, le froid des montagnes ou les réseaux d’esclavage. Tous ont un point commun : ils n’aiment plus ni la forêt, ni la montagne, ni la mer…