Mots clés : Bruxelles
Pendant six mois, trente jeunes bruxellois participent au concours Eloquentia et se forment à l’art oratoire pour oser élever leur voix en public. Au milieu d’eux, Kassy, Nael, Esther se frayent un chemin. Leurs mots s’enchaînent, se délient. Résistent parfois aussi. De ces manquements à la parole une autre voix émerge et les rapproche chaque jour un peu plus près d’eux-mêmes.
Le passage d’un système de communication vocale (radio) à un système informatique (gps) bouleverse les habitudes d’une centrale de taxis bruxelloise, petite entreprise familiale. La réalisatrice se sert de cet événement pour suivre, de jour comme de nuit, la vie des travailleurs du taxi: patrons, téléphonistes, chauffeurs et centralistes... Ainsi, au-delà d’un documentaire autour des retombées sociales et économiques qu’engendre le changement de système, ce film est d’abord et avant tout le portrait intime de quelques hommes.
"A la demande d'un comité de quartier, une équipe de reportage tente de dresser le portrait d'un quartier de Bruxelles enfermé dans le triangle de trois rues. […] Un réseau très complexe d'amitiés et d'inimitiés se dévoile, fait de ce que chacun sait du voisin mais surtout de ce qu'il ignore de lui. Au fil des années, l'imagination a créé ses monstres et ses démons. Chacun a son bouc émissaire, chacun est la bête noire de quelqu'un."
Anne Levy-Morelle participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
Manneken Pis, l’enfant qui pleut vous entraîne dans une Bruxelles chaleureuse, et parfois tragique. Vous découvrirez l’histoire d’une ville à l’ambition de capitale, qui cache soigneusement ses richesses et sa fierté sous l’apparence dérisoire d’un petit garçon qui fait pipi. Pourquoi ? Au fil de l’enquête entre passé et présent, vous entreverrez ce que recèle ce curieux symbole. Et pourquoi les Bruxellois se vantent … d’être modestes.
Anne Levy-Morelle participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
Manneken pis, le garçon qui ne voulait pas être fier est un enquête ludique, policière (avec la complicité d’un véritable commissaire…) et historique sur Manneken Pis. Le célèbre petit bonhomme ne serait pas si petit que ça, puisqu’il cache derrière ses rondeurs toute l’âme d’une ville méconnue, Bruxelles : son désordre harmonieux – sa fausse modestie – ses vieilles cicatrices. Un film indispensable pour comprendre la Belgique. Passée, présente et à venir. Et aimer Bruxelles, la méconnue.
Frédéric Fonteyne participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Max Pelleti a tout perdu. Tout. Car ses mains se sont couvertes d'eczéma et son salon de coiffure a été déserté. De fil en aiguille, il se retrouve au commissariat pour un loyer impayé. Il y fait la connaissance de Bobo, un grand garçon simplet, qui se prend d'amitié pour lui. Mais Max n'en a cure, ce qu'il veut c'est retrouver du travail et reconquérir son ex-femme. Mais ses amis lui tournent le dos et il ne lui reste que Bobo... "Un road movie bruxellois, un film de potes dans la lignée de "Western".
Bruxelles. Dans certains quartiers de la ville, les femmes connaissent très bien un phénomène répandu ici comme ailleurs : elles attirent les regards, même si elles ne le souhaitent pas, puis s’ensuivent les remarques, les propositions, les « compliments », et finalement les insultes. Le film met en scène 4 situations : dans une cité, dans un ascenseur, devant un distributeur automatique et dans un commerce.
Qui n’a jamais rêvé d’avoir une œuvre d’art dans son salon ? Le Musée d’Ixelles, fermé pour travaux, propose à ses voisins d’accueillir une œuvre. Le temps d’un week-end, leur « chez soi » devient musée. Une caméra se faufile dans les coulisses de cette audacieuse initiative. "Musée, comme chez soi" réinvente notre relation à l’art et au musée.
Ce long confinement a marqué toute la population d’une manière ou d’une autre. Que l’on vive à cinq dans un lieu exigu, en couple dans un large duplex avec jardin à portée de main ou isolé dans un home...
Pour "rendre visible l'invisible", nous avons installé un dispositif place Houffalize afin de donner la parole, en sons et en images, aux personnes qui n’ont pas l'opportunité de s'exprimer dans les médias. Nous avons tenté de conjuguer cohésion sociale et justice sociale, chaque point de vue ayant, dans ce film, sa légitimité propre. Large patchwork d’une population bigarrée, un condensé pur jus de l’identité de Bruxelles, qui laisse une empreinte forte après sa vision.
Litsa Boudalika participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
“Class portraits” tells a peculiar experience, the encounter of two classes of schoolgirls that everything keeps apart: origin, culture, religion, area, not to mention social class. The ones are uptown lycéennes, the others attend the secretary classes of a technical college in a popular area of Brussels. Meeting after meeting, the grow closer, prejudices make gradually way for interest and dialogue. An oriental tale, “The dove with the necklace”, colours this video-poem with the shades of solidarity.