Mots clés : Portrait
En Bataille est un projet documentaire en immersion dans le quotidien de Marie L., 35 ans,
directrice de prison pour hommes. Dans un balancement permanent, entre « monde réel » et vie carcérale, alliant des questionnements intimes à une réflexion politique sur la justice et le système carcéral, En Bataille évoque ainsi le combat de Marie, tant personnel que professionnel, pour poursuivre le difficile métier qu’elle s’est choisi, et qui lui coûte, à certains égards, sa vie de femme.
Dans la petite école communale d’une ancienne cité minière, des élèves issus de l’immigration terminent leur cycle d’études primaires avec Brigitte, une institutrice dont l’enthousiasme bienveillant prépare ses écoliers à s’épanouir dans un monde en mutation. Ode à la vie, narrée par la voix des enfants, ce documentaire révèle surtout leurs espoirs et leurs visions du futur. Il capte la spontanéité, le plaisir d’être, la fin d’un temps d’insouciance avec ses fragilités. Le film tisse ainsi les liens entre passé, présent et futur et dessine un sens du bonheur possible, au sein de l’école et de la société.
Faire un film pour parler de mon frère.
Arnaud est devenu un animal enfermé dans une cage dont il garde lui-même la porte fermée.
Tout est flou.
Il erre sans fin.
Que reste-t-il de l’enfance dans l’adulte que nous devenons ? J’entame un voyage sans nostalgie au cœur des réminiscences de l’enfance. Je me laisse guider par les souvenirs. De cette expérience (re)naissent des images et des sons : paysages enneigés, chants, jouets poussiéreux, visages, murmures, jeux, autant de fragments, flous ou éblouissants, peuplant mon voyage.
Comment filmer sa propre mort ? Comment la mettre en scène ?
Au premier abord cela peut faire sourire et pourtant cette question concerne tout un chacun, même si l’on n’est pas cinéaste.
Arrivé à un âge où l’on commence à faire ses valises pour l’au-delà, je me prépare à brûler ma vie, à jeter ce que j’ai collectionné et accumulé pendant plus d’un demi-siècle. Les livres, les vêtements, les films, tout doit, tout va disparaître, en cendres et en fumée.
Gino Bartali est considéré comme l'un des meilleurs coureurs de tous les temps. Pendant la seconde guerre mondiale, il joua un rôle particulier qu'il n'a jamais dévoilé sa vie durant, y compris à sa propre femme.
Le film est un voyage. C'est mon départ pour toujours, mon aventure dans la ville de Bruxelles. Mon regard sur une ville singulière qui a une beauté cachée. Une ville où il pleut presque tout le temps, une ville dont on ne peut avoir au premier abord qu'une image triste.
Ce film c'est aussi... L'histoire de Clémente, Fati et Angelo. C'est notre rencontre.
Partir pour toujours ? Ça fait mal.
Chacun à ses raisons d'être parti, chacun a des rêves à accomplir.
Une équipe de cinéma arpente l'Angleterre pour tenter de percer le mystère entourant un disque paru 30 ans plus tôt, "Spirit of Eden", et le passage de la lumière à l’ombre de ses auteurs, le groupe Talk Talk et son chanteur Mark Hollis. D'obstacles insurmontables en rencontres incertaines, leur voyage va se muer en quête organique. Avec le silence comme ligne d'horizon. Et le punk comme philosophie, considérant que la musique est accessible à tous et que l’esprit se situe au-dessus de la technique.
Kathleen Ferrier est un film musical consacré à l’une des plus grandes contraltos du XXème siècle : l’anglaise Kathleen Ferrier (1912-1953), à qui une voix et un charisme étonnants offrirent une ascension musicale fulgurante… mais, hélas, trop brève: à peine huit ans de carrière internationale.
Durant les années 40 et 50, Kathleen Ferrier s'est produite avec les plus grands chefs d'orchestre et compositeurs au monde, sur les plus prestigieuses scènes d’Europe, d’Amérique et du Canada. Son exceptionnelle carrière sera brisée le 8 octobre 1953, jour où elle décède des suites d’un cancer.
Kathleen Ferrier est tissé d’évocations des plus belles interprétations de la chanteuse accompagnées des plus grands musiciens de son époque, que l'on découvre entre autre dans des enregistrements totalement inédits.
Plus qu’une simple biographie, le film redonne vie à la voix de la diva. Ses interprétations poignantes de Bach, Schubert, Schumann, Brahms et Mahler font de son œuvre un héritage musical unique.
Le film permet aussi aux spectateurs de découvrir une première musicale, son interprétation du Das Lied von der Erde (Chant de la Terre) de Mahler accompagnée d’un orchestre contemporain, l’Ensemble Ictus dirigé par le chef d’orchestre Georges-Elie Octors.
De ses débuts à sa carrière brisée par le cancer, on suit le parcours d’une femme révélée par son chant. Au travers de ses lettres et journaux intimes, et de témoignages d’experts et proches, ce film explore des facettes longtemps méconnues de la vie de Kathleen Ferrier : son humour, sa passion pour la peinture et sa vie amoureuse.
Et c’est aussi la voix de Ferrier, elle-même, qui ponctue la narration et ses nombreuses images originales.
Le film offre le portrait d’une diva qui fut aussi une femme libre, romantique, débordante de vie et d’une modernité absolue. Dans une époque beaucoup plus contraignante qu’aujourd’hui pour les femmes, elle parvint à vivre, travailler -et aimer- quasi à sa guise.
Archives et témoignages inédits construisent ce documentaire comme une célébration de l’art de Kathleen Ferrier.