Filmographie : Anne DELIGNE
56 fois et encore
Julie SANDOR
- BE - 2006 - 00h54min
56 tours de manivelles pour remonter le temps. 56 fois raconté et digéré, le passé redevient le présent. Pour que l’histoire nous parle de sentiments, parce qu’au fond, il n’y a que ça, des sentiments, avant que nos histoires ne enorgueillissent d’un grand H. 56 fois et encore, c’est une exploration subjective de la révolution hongroise, au travers d’archives diverses, un plongeon au cœur des années 50 de l’Europe communiste : productivisme, mensonge, trahison, amnésie, une époque dont il faut désormais se souvenir.
Arbres
Sophie BRUNEAU
, Marc-Antoine ROUDIL
- BE - 2001 - 00h47min
Arbres est une histoire de l’Arbre et des arbres. Il commence par les Origines puis voyage à travers le monde des arbres et les arbres du monde. Le film raconte les grandes différences et les petites similitudes entre l’Arbre et l’Homme avec l’idée prégnante que l’arbre est au règne végétal ce que l’homme est au règne animal. Arbres est un parcours dans une autre échelle de l’espace et du temps où l’on rencontre des arbres qui communiquent, des arbres qui marchent, des arbres timides ou des arbres fous… Arbres, renverse quelques idées reçues en partant du constat que l’on voit toujours l’animal qui court sur la branche mais jamais l’arbre sur lequel il se déplace.
Au gré du temps
Dominique LOREAU
- BE - 2006 - 00h50min
Ce film évoque les vies entrelacées de trois oeuvres végétales éphémères de Bob Verschueren, installées dans des lieux différents : un entrepôt d’une cockerie désaffectée, une plage de la mer du Nord, le préau d’une école. On suit le processus de leur création, puis leur vie au sein du monde qui les entoure, celui de la nature et des hommes. A la fois en correspondance et en contraste avec les lieux, elles sont le miroir d’un monde fragile et éphémère.
Avant-garde russe, une idylle avec la révolution
Alexandre KRIVONOS
- BE - 2000 - 00h56min
"Nous avons tous péri, est-ce qu’on le comprendra un jour..." écrivit dans son journal intime Nicolaï Pounine, l’idéologue de l’Avant-garde Russe. La révolution russe engendra non seulement l’un des plus atroces régimes totalitaires que le monde ait jamais connu, mais aussi l’une des plus grandes découvertes de l’art moderne : l’Avant-garde Russe. Les spécialistes du monde entier reconnaissent que l’art russe inscrivit deux pages remarquables dans l’art mondial, l’icône et l’Avant-garde. Malévitch, Tatline, Filonov, s’étaient consacrés à la révolution et au jeune état soviétique, mais ils furent perfidement trahis.
Boma - Tervuren, le voyage
Francis DUJARDIN
- BE - 1999 - 00h53min
L’épopée extraordinaire et tragique de 267 Congolais amenés à l’Exposition universelle de Bruxelles en 1897.Un voyage de quatre mois vers la Belgique pour être exhibés devant un million de visiteurs. Le regard écrasant des "Blancs" et le froid; pour beaucoup, les maladies et la mort pour certains... Des morts, jetés à la hâte dans une fosse commune, qui déclenchent une vaste polémique dans la société belge.Un projet démesuré mais nécessaire aux yeux des premiers colonisateurs qui prétendaient domestiquer les lointains sauvages... Cent ans plus tard, des compatriotes congolais retournent sur les lieux de la mémoire et interpellent les "Blancs" d’aujourd’hui sur l’incroyable histoire de ce "zoo humain". Ils accomplissent le rituel du "retour à la terre" en guise de réparation d’une trop lourde blessure... Un film qui ravive un siècle de perceptions stéréotypées sur les Africains. En filigrane, une question presque lancinante : "Qu’est-ce qui a changé aujourd’hui ?"
Bruxelles - Kigali
Marie-France COLLARD
- BE - 2011 - 01h57min
À Bruxelles, comme à Kigali, des rescapés du génocide des Tutsis et des massacres des Hutus modérés croisent régulièrement des suspects présumés. À la lumière d'affaires judiciaires en cours, nous suivrons le parcours de rescapés dans leur demande justice.
Ca rime et ça rame comme tartine et boterham
Isabelle DIERCKX
- BE - 2009 - 00h59min
"Je porte un nom flamand et je suis née à Bruxelles, une ville marquée par la complexité linguistique du pays. Un jour, je prends conscience que j'ai pourtant toujours vécu le dos tourné à la langue et la culture flamandes. Pour comprendre les raisons de cette déconsidération, j'explore ma généalogie et j'interroge ma famille. Je découvre que bien que celle-ci m'ait transmis une identité exclusivement francophone, les liens qui m'unissent au Nord du pays sont multiples. Je décide d'apprendre le néerlandais et de partir à Anvers, à la découverte de cet autre qui fait partie de mon histoire et dont je me sens aliénée. Cette rencontre avec la Flandre et ces habitants est un voyage ludique, la quête d'un récit moins réducteur que celui transmis par le roman familial."
Chants de simplification
Renaud DE PUTTER
- BE - 2002 - 00h42min
Le personnage apparaît, travesti en un être de sexe ambigu. Il chante une chanson racontant l’ambivalence de son désir. Débute alors une lente métamorphose le menant, à travers une errence nocturne, plus près de sa vérité.
Chats errants
Yaël ANDRE
- BE - 2007 - 01h08min
Puzzle d’éléments apparemment disparates, ce film tresse: - une visite guidée dans les terrains vagues de Bruxelles, Hambourg et Rome. - un documentaire sur les chats errants et leurs dames à chats - l’une ou l’autre chorégraphie de gestes quotidiens - une interrogation sur la cartographie (et l’usage commun de l’espace) - quelques clins d’œil ironiques sur l’ordre et le désordre - une constatation sur l’impossibilité de l’inutilité ...
Correspondances
Caroline D'HONDT
- BE - 2004 - 01h51min
"Correspondances" est un film voyage qui s’ancre dans les rencontres d’hommes et de femmes, au cœur des métros de deux villes : Mexico et Bruxelles. Le métro est utilisé comme décor porteur de sens : image parfaite des zones urbanisées, des sociétés industrialisées qui vivent à un rythme trépident. Lieu apparemment anodin où on se croise sans se voir. Réseau souterrain qui charrie un flux incessant de personnes. Au milieu de la foule mouvementée, nous observons ces hommes et femmes dont l’âge avancé efface ce goût d’urgence qui fait courir le monde. Dans l’indifférence et la solitude, ils vivent leur vieillesse au coeur de la ville. Une vieillesse considérée comme une maladie grave qu’on combat, qu’on cache ou qu’on ignore. Ces personnes ont pourtant tant de choses à nous transmettre, ils sont nos racines, notre mémoire. La réalisatrice, annihilant petit à petit les frontières, nous fait passer d’un métro à l’autre, d’une personne à l’autre. Même si les distances peuvent séparer les Hommes, les cycles de la vie sont identiques en tous lieux : on naît, on vieillit puis on meurt, ce sont les codes qui diffèrent.