Filmographie : Javier PACKER COMYN
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Maxime Coton participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Ancré en Polynésie, au cœur du Pacifique sud, ce film vagabond traverse les frontières et les siècles pour explorer le temps et ses représentations. Surgissent une constellation d’histoires où se rencontrent les sciences d’aujourd’hui et les mythes d’hier, la politique et la poésie, les rêves et l’histoire. Il se pourrait bien qu’à la fin du voyage, le temps ne soit plus du tout ce qu’il semble être.
Mon grand-père, Wilhelm, est un ancien soldat de la Wehrmacht. Je le filme depuis mon adolescence. À sa mort, j’ouvre une boîte contenant des souvenirs de la seconde guerre mondiale qu’il n’a jamais montrés à personne. L’ai-je un jour questionné sur son passé ? Je ne m’en rappelle plus...
Khristine Gillard participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
« Dites bien que je suis peintre, écrivain et putain révolutionnaire ! Grisélidis Réal.
S’immergeant au coeur des écrits de Grisélidis Réal, scandaleuse femme publique, le film retrace le parcours intime et fulgurant d’une femme hors norme. Images fictionnelles inspirées des textes, dessins, photographies, entretiens, archives documentaires, s’entrelacent pour tisser le portrait pluriel d’une magnifique rebelle en quête de liberté et d’appartenance.
Donna Haraway, éminente philosophe, primatologue et féministe, a bousculé les sciences sociales et la philosophie contemporaine en tissant des liens sinueux entre la théorie et la fiction. Elle s’est fait connaître à partir des années 1980 par un travail sur l’identité qui, rompant avec les tendances dominantes, œuvre à subvertir l’hégémonie de la vision masculine sur la nature et la science. L’auteure du Manifeste Cyborg est aussi une incroyable conteuse qui dépeint dans ses livres des univers fabuleux peuplés d’espèces transfuturistes.
À Kinshasa, une dizaine de jeunes musiciens percussionnistes anime le quartier populaire de Barumbu. Ce sont les Beta Mbonda, des anciens délinquants issus de gangs violents -les Kulunas-. La musique a donné un nouveau sens à leur vie et a scellé leur amitié. Entre petits boulots et improvisations musicales, ils inventent des rythmes et chantent les difficultés de la vie quotidienne avec un esprit de jeu aux apparences légères. Tel un choeur grec, à partir d'instruments traditionnels ou d'objets banals, leurs chants résonnent dans l'espace de Kinshasa et se font l'écho d'une ville-Monde à la dérive.
Aux quatre coins de la République Démocratique du Congo prolifèrent de petites radio télévisions locales. Indépendantes du pouvoir, proches des habitants et de leurs difficultés de vie, elles connaissent une large audience. Au Katanga, la chaîne RTM est particulièrement appréciée. Ses journalistes y font courageusement leur métier. Chaque jour, ils racontent ce qu’est la vie dans l’une des villes minières les plus riches du pays, Kolwezi.
L’immense retour (Romance) est le récit fabriqué d’une aventure authentique, un voyage dans les temps, une de ces histoires fantastiques que produisent les montagnes et que nous rapportent ceux qui en reviennent… parfois quelques décennies plus tard…
Dans son atelier, le peintre Walter Swennen nous invite à un va-et-vient savant et ludique, entre ses associations de pensée et ses matériaux de création, entre une manière d’être et une manière de peindre.
Né dans l’immédiat après-guerre, Walter Swennen produit depuis les années 80 une œuvre indépendante et radicale. Il tire la langue au langage. Quand les paroles tournent autour du pot et s’emmêlent les pinceaux, la peinture reste seule maîtresse du jeu, se jouant de l’arbitraire des images et des mots.
De Bruxelles à New York, avec la complicité de la réalisatrice et de commissaires d’art contemporain, Swennen dialogue avec ses tableaux. Et nous voilà pris par le gai savoir du peintre philosophe, où Buster Keaton tombe sur Le Titien, Krazy Cat monte à Dada, Mickey met des oreilles à Mallarmé et Boris Vian improvise avec Thelonious Monk. Walter Swennen a l’art de ne pas se prendre au sérieux mais de parler sérieusement de la peinture.
C’est un drôle de grand peintre belge que le film nous révèle avec une espiègle pertinence.
Aujourd’hui skipper pour des touristes bulgares, Nikolay se souvient du rêve qu’il a accompli en 1985 : faire le tour du monde en solitaire. En franchissant le rideau de fer, il a montré la voie de la liberté à toute une génération de jeunes bulgares.
Dans un village reculé du Nord du Portugal, une flûte se fait entendre au loin dans le paysage brumeux du matin. Une couturière joue avec une paire de ciseaux devant sa porte. La même musique résonne dans les ruelles du centre-ville de Braga. Un boucher attend devant son établissement, un couteau dans chacune de ses mains. Un homme muni d’une flûte de Pan apparaît au loin. Il joue et avance lentement au côté de sa moto. Il s’agit de Jorge, aiguiseur de couteaux, qui, depuis deux mois, n’était pas passé par là.
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