Nouveautés
Il y a trente-cinq ans, la région couvinoise était le théâtre d’une opposition farouche contre un projet d’implantation de barrage, masse gigantesque aux portes de Couvin. La lutte fut très vive, la résolution des Couvinois, qu’on aurait pu croire endormis, surprit par son dynamisme et sa vigueur. Les Couvinois avaient alors fait preuve d’une détermination, d’une inventivité tout à fait exceptionnelle et l’on venait même de l’étranger observer cette révolte populaire. Elle fut d’autant plus remarquable que l’Etat, devant un rejet aussi massif et une expression populaire aussi large, finit rapidement par suspendre son projet aberrant, puis par y renoncer. Aujourd’hui l’Eau Noire coule toujours paisiblement dans son lit et les «Irréductibles» n’ont pas oublié.
Dans son atelier, le peintre Walter Swennen nous invite à un va-et-vient savant et ludique, entre ses associations de pensée et ses matériaux de création, entre une manière d’être et une manière de peindre.
Né dans l’immédiat après-guerre, Walter Swennen produit depuis les années 80 une œuvre indépendante et radicale. Il tire la langue au langage. Quand les paroles tournent autour du pot et s’emmêlent les pinceaux, la peinture reste seule maîtresse du jeu, se jouant de l’arbitraire des images et des mots.
De Bruxelles à New York, avec la complicité de la réalisatrice et de commissaires d’art contemporain, Swennen dialogue avec ses tableaux. Et nous voilà pris par le gai savoir du peintre philosophe, où Buster Keaton tombe sur Le Titien, Krazy Cat monte à Dada, Mickey met des oreilles à Mallarmé et Boris Vian improvise avec Thelonious Monk. Walter Swennen a l’art de ne pas se prendre au sérieux mais de parler sérieusement de la peinture.
C’est un drôle de grand peintre belge que le film nous révèle avec une espiègle pertinence.
Casser les Codes est un film qui, en racontant les parcours de femmes emblématiques du secteur de la technologie, nous guidera à l'intérieur de ces métiers méconnus qui bouleversent nos vies. Il répondra à une série de questions au travers d'histoires individuelles pour briser les stéréotypes, mais également les préjugés encore bien établis dans le domaine des STIM. Certaines femmes ont payé le prix fort mais toutes ont pu surmonter d'importantes barrières pour être des modèles d'inspirations pour les jeunes générations aujourd'hui.
À un moment de ma vie, j’ai rencontré un défenseur des droits de l’homme en Ukraine et j’ai voulu faire un documentaire sur lui. Je voulais voir et il voulait être vu. Je tenais la caméra. Il me donnait plus que ce que je voulais lui prendre. Nous n’étions plus en accord ; j’ai arrêté le film. Affaire classée alors ? Ca l’était, jusqu’à ce que j’apprenne sa mort, trois ans plus tard. À son enterrement, je ne suis pas la seule à me demander : qui est Andrii Fedosov ? Est-il vraiment dans le cercueil ? L’ai-je mis en danger en voulant le filmer à tout prix ?
Que se passe-t-il quand une réalisatrice de documentaire se laisse dangereusement emporter dans le tourbillon des mises en scène de son personnage ? Entre le filmeur et le filmé, qui manipule qui ?
Une plongée dans l’état mental du guerrier de la liberté : Ils sont belges. Ils ont plus de 90 ans. La Résistance rend résistant. Leurs souvenirs sont ardents. Stan était élève à l’athénée royal de Koekelberg, Ulysse étudiant en médecine à l’ULB. Les deux anciens maquisards se replongent avec délectation dans les “dirty tricks” qu’ils infligèrent impunément à l’occupant. L’Histoire à hauteur d’homme. De l’humain, oui, mais dans ce qu’il a de meilleur, dans ses plus hautes inclinations, où le courage se mêle à la ruse, où l’inventivité côtoie l’intelligence et l’audace, où la coopération est au service de la non-résignation.
Dernière année d’école pour une douzaine de jeunes de l’IPES d’Ath (Belgique). Ils ont entre 17 et 21ans et, dans quelques mois, ils seront prêts à entamer leur vie professionnelle d’agriculteur, de coiffeur, de cuisinier ou de mécanicien. Au-delà des clichés souvent véhiculés sur l’enseignement de qualification, nous allons suivre leur année scolaire de l’intérieur et son lot de réflexions sur la société. Et après l’école, qu’y a-t-il ? Et après la crise, que fait-on ? Regards croisés en trois épisodes de 52 minutes sur un fil en permanence tendu par des jeunes qui n’ont ni leur langue en poche ni de temps à perdre.
Dernière année d’école pour une douzaine de jeunes de l’IPES d’Ath (Belgique). Ils ont entre 17 et 21 ans et, dans quelques mois, ils seront prêts à entamer leur vie professionnelle d’agriculteur, de coiffeur, de cuisinier ou de mécanicien. Au-delà des clichés souvent véhiculés sur l’enseignement de qualification, nous allons suivre leur année scolaire de l’intérieur et son lot de réflexions sur la société. Et après l’école, qu’y a-t-il ? Et après la crise, que fait-on ? Regards croisés en trois épisodes de 52 minutes sur un fil en permanence tendu par des jeunes qui n’ont ni leur langue en poche ni de temps à perdre.
Dernière année d’école pour une douzaine de jeunes de l’IPES d’Ath (Belgique). Ils ont entre 17 et 21 ans et, dans quelques mois, ils seront prêts à entamer leur vie professionnelle d’agriculteur, de coiffeur, de cuisinier ou de mécanicien. Au-delà des clichés
souvent véhiculés sur l’enseignement de qualification, nous allons suivre leur année scolaire de l’intérieur et son lot de réflexions sur la société. Et après l’école, qu’y a-t-il ? Et après la crise, que fait-on ? Regards croisés en trois épisodes de 52 minutes sur un fil en permanence tendu par des jeunes qui n’ont ni leur langue en poche ni de temps à perdre.
Rémi Allier participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
César du Meilleur Court-métrage 2019
Léo, deux ans, est le fils du directeur d’une usine. Quand les employés apprennent la fermeture, Bruno, un ouvrier brutal, enlève Léo pour négocier… Dans le point de vue de l’enfant, on s’enfonce peu à peu dans cette tentative désespérée de sauver l’usine.
Kasia a 13 ans. Un soir du mois de juin elle reçoit une lettre de l'école: elle va être orientée vers une filière technique. Mais elle n'est pas prête à accepter cette décision, qui ne lui appartient plus.