Mots clés : Industrie
Un beau jour, l’arbre est considéré comme mature. En tout cas, il est exploitable pour l’industrie. Alors on le marque et puis on le coupe. À la tronçonneuse ou à l’abatteuse, c’est selon. Et puis il devient de la biomasse, des palettes, des panneaux, des pellets, des cagettes, de la pâte à papier pour imprimer les promotions du Lidl. Mais quel profit l’homme retire-t-il des peines qu’il se donne sous le soleil?
J'ai toujours voulu quitter Charleroi et toujours eu envie de filmer Charleroi - y capter les révolutions du temps. Une ville que je retrouve dans l’entre-deux d'un passé enfoui et d'un avenir qui n’est pas encore. C'est le portrait d’une cité industrielle avec ses effondrements, ses mutations, ses paysages et sa langue. Un film où se côtoient René Magritte, un campement de SDF, les acteurs d'un renouveau, l’inventeur du Big Bang, les Zèbres, le socialisme, les sidérations vécues dans l’enfance… Un va-et-vient à travers différents espaces-temps d'où émergent, à contre-jour, les lumières du Pays noir.
Sergio Ghizzardi participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
A l’heure où le prix du pétrole est au plus bas et l’espoir d’une solution pour décarboner le transport s’est peut-être évanoui, « L’or vert » raconte l’histoire d’un projet politique, d’une chimère industrielle, énergétique et d’un désastre environnemental : les biocarburants.
Sur la ligne de départ de ce défi énergétique, on trouve tous les aventuriers des temps modernes. Hommes et activistes politiques, scientifiques, industriels, pétroliers. Leur devise : « Remplacer l’or noir par l’or vert ! » Ils sont prêts à miser gros pour trouver l’Énergie nouvelle et devenir les Rockefeller du XXIe siècle.
Résultats : Des milliers d’hectares de forêts se sont évanouis en fumée et des milliards d’investissement aux quatre coins de la planète ont été engloutis, sans répondre aux 2 défis majeurs que nous connaissons : la lutte contre le changement climatique et la souveraineté énergétique.
« L’or vert » est un documentaire d’investigation qui nous plonge sans tabou, avec intensité et suspens dans le monde de l’énergie renouvelable, en explorant son histoire, et en révélant les conséquences scientifiques, politiques, économiques et environnementales de la mise en place de cette nouvelle industrie énergétique.
« L’or vert » nous plonge au cœur d’une course effrénée !
Par la force des choses et surtout de la machine, nous sommes devenus des êtres somnambuliques, des êtres privés de bon Dieu, des damnés de la terre et des cobayes par dessus-le-marché noir de l’histoire des cobayes de la machine
Sur une plage de l’île de Qeshm, dans le Golfe persique, un pêcheur d’un autre temps entretient un gigantesque piège à poissons appelé Moshta.
Entouré d’industries, de bateaux de pêche et de puits de pétrole, signes d’une industrialisation en marche, ce pêcheur semble piégé à son tour par le progrès qui le menace. Malgré la disparition annoncée de son métier, cet homme continue pourtant à venir chaque jour pour entretenir son moshta. Bien au-delà d’un moyen de subsistance, son activité donne sens à son existence.
Le film est une parabole d’un Iran en mutation où la course à la modernité efface inexorablement les traditions. Il aborde la question essentielle de la valeur du travail dans notre société contemporaine.