Mots clés : Condition de la femme
“Elles” ont de 20 à 65 ans. Elles sont “femmes de ménage” comme on le dit encore trop souvent. Tous les matins elles s’en vont travailler chez les autres. Certaines d’entre elles n’ont pas fait d’études : elles ont connu le travail en usine, ou au noir. D'autres encore ont été vendeuses, éducatrices, enseignantes ou aides-soignantes… Et puis il y a eu les basculements de la vie ; un homme qu’on quitte ou qui s’en va, les gosses qui attendent, des horaires qui rendent impossible la vie de famille dans un travail qu’on aimait, et on plonge dans le travail ménager : ce travail dont personne ne veut et qui depuis la nuit des temps est réservé aux femmes. Un travail qui à en croire une opinion encore très largement répandue, n’exigerait aucune qualification. Aujourd’hui elles sont plus de 165 000 employées dans le secteur des “Titres-Services”. Ce chant choral inédit dessine le contour de la condition de ces femmes courageuses et lumineuses qui font le pari d’écrire une nouvelle page de leur travail…
Tülin Ozdemir participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
C'est l'histoire d'une femme d'origine turque sur le chemin de son identité. Un road-movie où, depuis le quartier de son enfance à Bruxelles en passant par la Turquie et jusqu'en Arménie, elle questionne son héritage culturel. Elle y découvre les "AGIT", antique tradition orale où les femmes chantent leurs morts. Ces chants ouvrent un espace de deuil où les femmes turques, kurdes, mais aussi arméniennes absentes de cette terre, peuvent chanter "ensemble" à leurs morts.
Bukuru et Butoyi sont jumeaux. Butoyi est une élève brillante. Cependant, alors que ses frères vont à l’école, elle doit maintenant aider sa maman dans les tâches quotidiennes...
Hermanovce, Slovaquie.
Un village rom au fond de la vallée. De vieilles baraques et de nouvelles en béton.
Un esprit qui rôde...celui de Vozarania, l'ancêtre qui continue à transmettre ...de mère en fille.
Quatre femmes rom nous racontent leur quotidien à travers des gestes séculaires, au fil de mots qui voyagent à la frontière avec d'autres mondes..
Histoires de cheveux rouges et de café noir...
Transmission mais aussi oubli...
Benoit De Clerck participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Cinq femmes racontent leur histoire « d’amour ». Chacune d’entre elles a vécu un coup de foudre, une merveilleuse rencontre avec l’homme qui deviendra par la suite son bourreau. L’emprise qui s’installe lentement mais fermement. Et puis la violence, protéger ses enfants et fuir. Doucement essayer de se reconstruire, retrouver l’estime de soi et se mettre à l’abri. Ce film nous raconte la chronologie d’un coup de foudre qui mène au drame à travers six histoires.
Maxime Coton participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Sanata et Dicko sont teinturières au Mali. Sanata produit des bazins colorés à Bamako. Dicko vit en brousse au pays dogon et teint des pagnes à l'indigo. Le film nous emmène du village dogon à la grande ville, du sombre indigo accroché aux murs de banco à l'éclat des tissus multicolores pavoisant les rues de Bamako et trace en pointillés la vie quotidienne de ces femmes au savoir-faire remarquable et dont le défi permanent consiste à assurer une vie digne à leurs enfants.
Maxime Coton participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Sanata and Dicko are dyers in Mali. Sanata produces coloured bazin fabrics with her co-wives in Bamako. Dicko lives in the bush in Dogon country and dyes loincloths using indigo. This film takes us on a journey from the Dogon village to the big city, from dark indigo hanging on dried mud walls to the flash of multi-coloured fabrics parading the streets of Bamako. We see hints of the similarities and differences between these craftswomen, both in the practice of their art and their economic and social levels. They have amazing skills, and yet both constantly face the same challenge: ensuring a decent life for their children.