Mots clés : Vie quotidienne
Camille Fontenier participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
Francis Maladry dit «Beaudelot» est un peintre du Nord de la France qui ne peint plus à cause de la maladie, un peintre qui dessine toujours de mémoire. Dans son atelier/pièce à vivre, le film accompagne l'artiste dans son quotidien et interroge son rapport à la création au fil des jours. Et, dans le gai huis-clos de «Beaudelot», la peinture est partout, elle se niche en creux dans une flaque de lumière, une collection improbable de pipes couchées sur la cendre, un crâne féminin juché sous des végétaux, le déplacement du chat, l'appel d'une fleur, la dramaturgie d'un dessin, le mouvement d'une main, le charme d'une visite, un silence, le signal d'un merle, le choix des mots, les expressions du corps et de la voix.
Benoit De Clerck participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Cinq femmes racontent leur histoire « d’amour ». Chacune d’entre elles a vécu un coup de foudre, une merveilleuse rencontre avec l’homme qui deviendra par la suite son bourreau. L’emprise qui s’installe lentement mais fermement. Et puis la violence, protéger ses enfants et fuir. Doucement essayer de se reconstruire, retrouver l’estime de soi et se mettre à l’abri. Ce film nous raconte la chronologie d’un coup de foudre qui mène au drame à travers six histoires.
Elle et lui. Quand l'amour, qui les a réunis, se soumet à la volonté du temps. Quand il transforme ce que l'on a de plus beau, en ce que l'on a de plus insensible. Et quand il transforme ce que l'on a de plus insensible en ce que l'on a de plus cher.
Fujihiko Matsushime est un homme de 36 ans vivant seul dans une maison traditionnelle japonaise. Son quotidien est parfaitement réglé, ordonné et chronométré. Un jour, sa routine est perturbée par des éléments troublants prenant place dans cette vieille bâtisse. Tourmenté, Fujihiko va se mettre à la recherche de ce qui peut bien se passer chez lui.
À Kinshasa, une dizaine de jeunes musiciens percussionnistes anime le quartier populaire de Barumbu. Ce sont les Beta Mbonda, des anciens délinquants issus de gangs violents -les Kulunas-. La musique a donné un nouveau sens à leur vie et a scellé leur amitié. Entre petits boulots et improvisations musicales, ils inventent des rythmes et chantent les difficultés de la vie quotidienne avec un esprit de jeu aux apparences légères. Tel un choeur grec, à partir d'instruments traditionnels ou d'objets banals, leurs chants résonnent dans l'espace de Kinshasa et se font l'écho d'une ville-Monde à la dérive.