Mots clés : Portrait
Ce film est une plongée exceptionnelle dans la vie d'après, celle d'une ex- djihadiste belge qui a purgé une peine de prison en Belgique pour avoir rejoint Raqqah et l'État islamique en 2015.
Dans ce document inédit, elle a accepté de témoigner à visage découvert. Safia Kessas, fidèle à son cinéma brut et sans commentaires, a suivi la jeune femme durant près de trois ans, y compris dans les salles de prétoire. Agée de 30 ans, cette ex-djihadiste est également poursuivie pour enlèvement d'enfant car dans son voyage vers la Syrie, elle a emmené sa fille, alors âgée de 5 ans. Elle tente aujourd'hui de réparer ses erreurs et essaie de retrouver le cours d'une vie "normale". Elle dit tout mettre en œuvre pour retrouver son rôle de mère.
Comment est-elle encadrée par les structures judiciaires, quelles sont les conditions de libération auxquelles elle doit se soumettre, comment les institutions de la jeunesse l'accompagnent dans le retissage du lien avec sa fille ? Quel regard porte-t-elle sur son passé de djihadiste et comment s'est-elle désengagée de la radicalisation violente ?
Ce document rare aborde toutes ces questions.
Anne Levy-Morelle participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
En 1948, quatre famille belges, nombreuses et fortunées, vendent tous leurs biens et embarquent sur de grands navires à destination de l'autre hémisphère, jusqu'en Patagonie. Un voyage en principe sans retour.
Gabriel de Halleux est l'un des patriarches de l'aventure. A l'époque, il a près de 50 ans et 9 enfants.
Les uns après les autres, les compagnons de Gabriel finiront par quitter ce trou perdu, venteux et sans avenir. Gabriel, lui, reste là, avec sa soeur, sa femme et sa fille aînée. Jusqu'à sa mort, en 1988.
Cette saga foisonnante raconte la route. La route des explorateurs du pays des vivants. Celle qui mena Gabriel non seulement en Patagonie, mais bien au-delà : près de lui-même.
Aujourd’hui skipper pour des touristes bulgares, Nikolay se souvient du rêve qu’il a accompli en 1985 : faire le tour du monde en solitaire. En franchissant le rideau de fer, il a montré la voie de la liberté à toute une génération de jeunes bulgares.
Olivier est un pharmacien hypocondriaque qui consulte régulièrement ses collègues médecins. Incapable de répondre à la question récurrente des antécédents familiaux, il décide de mener l’enquête sur son père biologique. Obnubilé par ses recherches et inquiet des réponses qu’il trouve, il en oublie l’essentiel...
Dans un village reculé du Nord du Portugal, une flûte se fait entendre au loin dans le paysage brumeux du matin. Une couturière joue avec une paire de ciseaux devant sa porte. La même musique résonne dans les ruelles du centre-ville de Braga. Un boucher attend devant son établissement, un couteau dans chacune de ses mains. Un homme muni d’une flûte de Pan apparaît au loin. Il joue et avance lentement au côté de sa moto. Il s’agit de Jorge, aiguiseur de couteaux, qui, depuis deux mois, n’était pas passé par là.
Je m’appelle Rosine Mbakam, j’ai 34 ans, je suis camerounaise, j’ai grandi au Cameroun jusqu’à mes 27 ans dans le respect des traditions. En 2007, je pars pour la Belgique pour y poursuivre mes études. C’est la première fois que je quitte mon pays.
Ma mère s’appelle Mâ Brêh en Bamiléké ou encore Mâ. Elle a 68 ans et a toujours vécu au Cameroun. Elle a grandi dans le maquis où sa famille comme beaucoup d’autres fuyait la répression des colons français. Elle s’est mariée à l’âge de 18 ans avec un homme que ses parents lui avaient présenté.
Le film est un face à face qui confronte et questionne le choix des deux femmes. Deux générations qui se regardent, surtout deux femmes qui échangent sur leur intimité, leurs souffrances et leur désir de femme.
On appelle "éternels" ceux qui souffrent de la mélancolie d’éternité. Convaincus que la mort ne peut avoir raison de leurs vies, ils se croient condamnés à errer dans l’attente du jour où ils seront libérés de leur existence. Ce film est un récit d’errances et de fuites, aux confins du Haut-Karabagh, une enclave arménienne en Azerbaïdjan. Habités par les fantômes du génocide et par la guerre qui y sévit depuis plus de vingt ans, les personnages qui traversent ce film portent en eux la mélancolie des éternels.
Frans Masereel est l’une des figures artistiques belges les plus passionnantes du 20e siècle. Son œuvre, essentiellement composée de gravures en noir et blanc, est un cri de révolte contre les tragédies de son temps. Contraint à un exil forcé en raison de ses convictions pacifistes, il incarna aux côtés d’écrivains comme Stefan Zweig et Romain Rolland, le rêve d’une Europe culturelle et fraternelle. À travers une correspondance imaginaire adressée à l’artiste, le film esquisse le portrait d’un homme libre qui, sa vie durant, tenta de s’affranchir des marchands d’Art pour mettre sa création entre toutes les mains.
C’est un début de vacances de printemps morose pour Makenzie, il erre sans but et observe les habitants de son village. Sa journée prend une tournure plus joviale lors d’une promenade avec sa soeur en pleine nature. La nuit tombe en musique, les deux enfants rigolent jusqu’à l’essoufflement en oubliant la réalité de leur quotidien et la fin des vacances qui approche.
Anne Levy-Morelle participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
Manneken Pis, l’enfant qui pleut vous entraîne dans une Bruxelles chaleureuse, et parfois tragique. Vous découvrirez l’histoire d’une ville à l’ambition de capitale, qui cache soigneusement ses richesses et sa fierté sous l’apparence dérisoire d’un petit garçon qui fait pipi. Pourquoi ? Au fil de l’enquête entre passé et présent, vous entreverrez ce que recèle ce curieux symbole. Et pourquoi les Bruxellois se vantent … d’être modestes.