Mots clés : Portrait
Anne Levy-Morelle participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
Manneken pis, le garçon qui ne voulait pas être fier est un enquête ludique, policière (avec la complicité d’un véritable commissaire…) et historique sur Manneken Pis. Le célèbre petit bonhomme ne serait pas si petit que ça, puisqu’il cache derrière ses rondeurs toute l’âme d’une ville méconnue, Bruxelles : son désordre harmonieux – sa fausse modestie – ses vieilles cicatrices. Un film indispensable pour comprendre la Belgique. Passée, présente et à venir. Et aimer Bruxelles, la méconnue.
Jean-Philippe Martin participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Bassiste, guitariste, percussionniste, danseuse, chanteuse, auteur et compositeur, de toute évidence, les muses se sont penchées avec bienveillance sur le berceau de Manou Gallo et ne l’ont pas lâchée depuis sa Côte d’Ivoire natale... Mêlant ses racines africaines et influences blues, funk et soul contemporaines, cette jeune femme explore de nouveaux territoires musicaux et développe avec talent sa carrière au niveau international. En la suivant à Abidjan après l’enregistrement de son second album puis de retour à Bruxelles pour la préparation scénique de sa nouvelle tournée. Nous partagerons un moment de sa vie, basée sur le rythme, pour comprendre le rapport au monde de cette jeune femme et prendre le pouls de sa vie métissée.
Manu Bonmariage, cinéaste belge, connu comme le père spirituel de Strip-tease se retrouve aujourd’hui, à 76 ans, atteint de la maladie d’Alzheimer. Alors que sa mémoire lui joue des tours, Emmanuelle, sa fille, interroge son trajet de vie et réalise le portrait d’un homme proche des personnages du cinéma du direct qu’il a tant aimé filmer.
Depuis la parution de son premier livre Quintes, Marcel Moreau n'aura eu de cesse de parcourir ses instincts, de fouiller dans les profondeurs abyssales de ses tripes à travers plus de 60 livres. Malgré le soutien de personnalités telles que Simone de Beauvoir, Anaïs Nin, Roland Topor, Michel Bouquet, Jean Dubuffet ou Pierre Alechinsky, la figure d'ogre de Marcel Moreau l'aura tenu à l'écart d'une certaine sphère littéraire et médiatique à laquelle il ne désirait pas appartenir. Même après quelques apparitions à la télévision française (Apostrophe, Des mots de minuit en 2004) et un film d'auteur (Moreau de Michel Jakar), la figure et le nom de Marcel Moreau restent obscurs dans le paysage littéraire belge. Pourtant, l'empreinte que Marcel Moreau a laissée dans le Borinage est bien présente et son rayonnement international a permis de « redonner des poumons » à ce Borinage « pour qu'il puisse crier ».
En allant à la rencontre de cet immense écrivain parti s'exiler à Paris, après avoir habité Watermael-Boitsfort à proximité du Delvaux, on redécouvre le Borinage. D'abord Boussu, son lieu de naissance, puis sa scolarité à Dour mais aussi Mons qui lui décerna en 1975 le prix Charles Plisnier.
Nathalie, bergère dans le Piémont Cévenol, apprend à tuer ses bêtes.
Le film suit les gestes d’une éleveuse qui aime et qui mange ses moutons avec attention. Elle est prise sans relâche dans une interrogation à propos des manières de bien mourir pour ces êtres qui nous font vivre.
Quel goût a la tendresse ?