Mots clés : Crime de guerre
Magritte du Meilleur Documentaire 2016
En 1989, le gynécologue congolais Denis Mukwege renonce à une brillante carrière en France pour rentrer avec sa famille dans son Kivu natal y soigner les femmes victimes des pires violences sexuelles. Indigné par ces 15 années de guerre, Denis Mukwege dénonce le manque de volonté politique pour y mettre fin et demande à qui profite cette guerre. « Les populations du Kivu seraient-elles sacrifiées pour des mines de coltan ? ». En novembre 2012, « l’homme qui répare les femmes » échappe à une sixième tentative d’assassinat. Pourquoi ? Qui veut sa mort ? Ce film est le portrait d’un homme d’exception, pasteur, médecin, père de famille, dont les choix de vie et l’incessant combat contre la barbarie nous interpellent, nous renvoient à nous même et à notre société en crise, en recherche de valeurs et de repères.
Viet Nam entre 1961 et 1975 n’a pas seulement
provoqué la mort de 4 à 5 millions de personnes,
cette guerre continue son travail de destruction à
cause de la dioxine (agent orange) épandue par les
troupes US pour détruire les forêts, les cultures et
les populations. Des milliers d’enfants monstrueux
ou handicapés naissent chaque année et personne
ne peut dire quand cessera la contamination
d’une population innocente. Les États-Unis sont
responsables de crimes de guerre et de crimes
contre l’humanité. En parallèle aux témoignages,
Jean-Marc Turine lit une lettre qu’il destine à une
jeune fille victime innocente de la dioxine, Liên.
Le 9 septembre 1944, dix habitants de Marcourt sont brûlés vifs par les Nazis, qui agissent par représailles à la suite d'une attaque de la résistance locale. Depuis quarante-sept ans, les familles des victimes en veulent aux anciens résistants. Le film raconte l'histoire de l'Histoire, l'histoire au passé et au présent, comment le village vit aujourd'hui et dans le souvenir, ravagé par un mur qui sépare le clan des "résistantialistes" et celui des anti-résistants. C'est dans l'espace confiné du village que se règlent les comptes, l'Allemagne, la barbarie nazie, c'est déjà trop loin. Cloués par la douleur, ils sont tous là, comme si c'était hier, sur les bancs de bois, dans la lumière du soleil couchant, coincés entre les murs épais de la chapelle commémorative et le cimetière, à se cogner les ailes aux fantômes du passé. Derniers témoins d'un village des Ardennes belges qui se meurt, toujours ils se souviendront, jamais ils ne pardonneront.
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Onze ans après le génocide, le film accompagne survivants et bourreaux avant et après les premiers procès populaires Gacaca où ils se retrouvent face à face. Il y a Obede, accusé d’avoir tué des enfants et dont la demande de pardon n’est qu’une stratégie cynique pour être libéré.
Dans le 1er volet, Les murs de Dinant, sept "témoins" se souviennent des grands massacres de civils des 23, 24, 25 août 14, commis dans la ville par les troupes allemandes. Ils sont les descendants des familles victimes, ils racontent leur histoire familiale broyée par la tragédie, un héritage qui passe de génération en génération. Leurs récits révèlent les traces profondes que ces crimes contre l'humanité ont laissées, d'autant plus vives qu'aucune justice n'a sanctionné les coupables. Longtemps, la légende des francs-tireurs belges a servi de justification aux autorités et aux historiens allemands. A Dinant, une délégation officielle allemande a reconnu les faits en 2001 et demandé le pardon, mettant un terme au ressentiment, mais la mémoire douloureuse persiste.
Trois journées d’août 1914, les 22, 23, 24. Plus de5000 citoyennes et citoyens belges sans armessont massacrés par des unités régulières del’armée allemande, leurs maisons sont pillées etincendiées. 8 villes, 83 bourgs et villages belgesdévastés dans ce qui a paru comme un accès defurie et de vengeance. En envahissant la Belgiquele 4 août 14, les troupes du Reich déclenchaientla 1ère guerre mondiale et se heurtaient à unerésistance inattendue de l’armée belge. Pourquoices meurtres de masse des civils ? Mon film estla réponse à cette question. Derrière les faitset les chiffres, il y a encore une parole vivante.Les descendants des familles massacrées n’ontpas oublié. Surtout quand jamais, leur famillen’a pu se reconstruire après les tueries. Ils nousracontent à Dinant et dans 4 villages de Gaume lepoids de ces crimes contre l’humanité, sur quatregénérations, leur tristesse et leur colère devantl’oubli et la non-reconnaissance de ces crimes etde leurs conséquences.