Nouveautés
Gina, 15 ans, grandit dans une famille aimante en lisière de forêt. Elle admire son père Jimmy, imprévisible et fantasque dont elle est prête à pardonner tous les excès. Jusqu’au jour où la situation devient intenable : Jimmy bascule et le fragile équilibre familial est rompu. Dans l’incompréhension et la révolte, Gina s’allie avec un adolescent de son quartier pour sauver son père.
L’odyssée du Corps expéditionnaire belge des Autos-canons-mitrailleuses est un des épisodes les plus étonnants de la Grande Guerre : de 1915 à 1918, 300 militaires belges feront le tour du monde, sur des navires anglais, américain et français et dans des trains russes, chinois et américains, de Brest à Bordeaux, en passant par Arkhangelsk, Saint-Pétersbourg, Kiev, Moscou, Irkoutsk, Vladivostok, San Francisco, Chicago et New York ….
Le documentaire donne la parole à leurs enfants, aujourd’hui âgés de 85 à 95 ans, il fait revivre des archives, des documents inédits retrouvés dans les familles et surtout des centaines de photos prises sur le vif par ceux qui voulaient immortaliser leur aventure patriotique.
Paul & Sophie est un film centré sur la parole de deux survivants, une enfant cachée et un déporté. Sophie Rechtman, 8 ans en 1942, a échappé à la déportation grâce au courage de « gens ordinaires » qui l’ont cachée pendant plus de deux ans à Bruxelles. Paul Sobol, ketje bruxellois, déporté à 18 ans, est l’un des rares survivants du centre de mise à mort d’Auschwitz-Birkenau. Sophie se raconte, puis Paul. Tous deux découpent leur récit autour de l’événement central de leur vie : la Shoah. Enfin, ils évoquent la femme et l’homme qu’ils sont aujourd’hui.
"Climat : les jeunes de la classe populaire ne manifestent pas." Cette affirmation est le point de départ d'un débat télé et radio sur un grand média belge. A la maison de jeunes Le Bazar, à Saint-Gilles, de jeunes ados s'interrogent sur l'avenir de leur planète. De leur quartier au parlement européen, leur quête sera ambitieuse pour affirmer leurs points de vue sur la question. Bouillonnants, drôles et perspicaces, ils seront amenés dans une folle aventure auprès d'un apiculteur passionné de Forest, en passant par Louvain-la-Neuve la piétonne et pousseront même la porte du bureau d'une députée européenne en campagne. Un film pour questionner ces mouvements de jeunes sur le climat et leurs contradictions et pour affirmer comme Moussa : "C'est pas parce que je ne vais pas manifester que je ne me préoccupe pas du climat !"
En hommage au titre légendaire de 1997 « 11 minutes 30 contre les lois racistes », 40 rappeurs de Bruxelles mais aussi de Wallonie et de Flandre s'unissent pour faire revivre une certaine idée du Hip-Hop qui les anime. Un hip-hop qu'ils espèrent renouer avec son esprit d'origine et sa volonté de contestation.
Un court-métrage contre l'islamophobie, où une jeune femme voilée se retrouve figée par la honte que la société lui renvoie...
« Elle ressemble à une statue vous ne trouvez pas ?
Figée par la honte que cette société lui renvoie
On lui colle des étiquettes, des post-it jour après jour
Elle subit tous ces préjugés, ces maux sans détour
Quel est son tort ? Qu'a-t-elle fait?
Elle est juste elle-même mais on veut l'effacer comme de la craie »
Extrait du poème des participantes
Eva Maria Jimenez Lamas, déléguée syndicale CSC & militante pour le droit des femmes, a salué : « la force de communication du court métrage qui réside dans la fraîcheur et la pudeur d’une expertise prenant sa source dans l’expérience de femmes racisées musulmanes ». Eva Maria a rappelé que « des femmes sont encore exclues du monde du travail, du monde politique et du monde culturel aujourd’hui en Belgique. Cette exclusion renvoie à l’assignation des femmes, à leur dévalorisation et à leur déqualification, et lutter contre cette exclusion est une lutte féministe en soi, mise ici en lumière par les femmes concernées dans le court métrage ».
Le Collectif s'attaque à l'urgence du réchauffement climatique. Dans un procès fictif accusant à la fois les gouvernements, les multinationales et les lobbys, le Collectif dénonce avec ferveur les conséquences désastreuses des activités humaines sur notre planète.
Entre solutions à petites échelles et condamnations des grandes entreprises, il est temps de réagir, si l'on veut tous se donner rendez-vous en 2050...
Alors que le monde de la culture est totalement à l’arrêt, cinq danseurs s’efforcent de poursuivre leur pratique et nourrir leur passion. En période de confinement, ils inventent des moyens d’exercer leur art : des battles, des workshops ou encore des talks s’organisent et rassemblent la communauté en pleine pandémie mondiale. Grâce aux réseaux sociaux, des connexions se créent à l’international et un nouveau mode d’échanges se développe. De là des questions émergent : qu’est-ce que cela a de positif et apporte à la culture ? Est-ce qu’un monde temporaire est viable ?
Le film dévoile encore l’après confinement, le retour des événements en live et la perception qu’en ont eu les danseurs.
Une plongée au cœur d’une communauté : son vécu pendant le confinement et aujourd’hui, une nouvelle réalité révélée.
Le collectif interroge la crise du logement, sa marchandisation, les actions de résistance et nouvelles configurations, explore des piste de solutions et tente de donner une impulsion positive et engagée face à la crise du logement.
Chaque jour, habitués, étudiants et simples visiteurs viennent se réfugier à la Bibliothèque publique d'information, en plein cœur de Paris. Déambulant au milieu de la foule, dans les rayons et dans les marges de la bibliothèque, nous rencontrons des étudiants inspirés, des amateurs éclairés, des solitaires endurcis, des habitués désœuvrés, des artistes enfiévrés... En s'appropriant l'une ou l'autre des milliers de ressources culturelles à leur disposition, chacun « habite » la bibliothèque à sa façon. Et chacun partage avec nous sa manière d'être habité par un texte, une musique ou une vidéo. Espace public pour extases privées, la bibliothèque devient le temple d'une communauté insoupçonnée.