Actualités

Le nom des choses de Boris van der Avoort

Qui a donné le nom du lion au  lion ? Pourquoi appelle-t-on le nez, un nez ? Une aubergine, une aubergine ? Comment se met-on à parler ? Que signifie le mot « bougnoule » ? Qu’est-ce que l’intelligence ? Qui croit en Dieu ?

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De la rencontre à la relation parents – enfants, regard croisé au départ de trois documentaires

L’enfant est un être de relations, de communication avant tout, et c’est dans le nid familial que les liens fondateurs se créent. Est-ce que la naissance de l’enfant signe pour autant la naissance des parents ? Les avis sont partagés. Certaines mères diront que les premiers mouvements du bébé dans leur ventre ont fait naître en elles, le premier émoi maternel. Tandis que d’autres, ont senti l’émotion maternante lors de l’échange du premier « regard ». Pour d’autres encore, un temps après la naissance a été nécessaire pour ressentir les prémisses de cette relation parentale.

 

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Bonne année de découverte et de programmation !

Carte de voeux 2012

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Recherche docs désespérément !

Vous êtes programmateur, animateur, enseignant, etc.. Vous recherchez des films abordant des thématiques spécifiques. Cet espace vous est réservé pour lancer vos appels !

Envoyez vos demandes à roch.tran@cfwb.be

 

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Prix des Centres culturels de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Les centres culturels présents à la 14ème edition de Filmer à Tout Prix !

Jury des Ccs

Le jury au complet: Evelyne Thomas, Thomas Predour, Sylvia Pigarella, Christophe Latet, Philippe Hesmans.

 

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14ème Edition du Festival Filmer à Tout Prix - Flagey

Un aperçu des différents rendez-vous professionnels et les films de la Fédération Wallonie-Bruxelles en compétition !

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Loredana Bianconi, « La Vie autrement »

A cette envie de voir qu’est l’éveil d’un intérêt pour un être, un objet ou pour une idée, Loredana Bianconi donne, en usant du langage documentaire, une réponse admirable. Et c’est, avec lucidité, avec rigueur, d’élever l’envie de voir en attention. La pratique du documentaire qui est pour elle une exigence affective, l’est d’autant plus qu’elle s’oppose à toute manipulation de cet ordre. Concrètement, s’il y a bien un rapport intime entre elle et les quatre femmes à l’initiale de La Vie autrement, parce que comme elle,  elles sont issues de l’émigration, et, plus particulièrement, parce qu’elles ont dû poser des choix de vie dont elles savaient qu’ils achèveraient en esprit ce que le mouvement d’exil familial avait initié dans l’espace, ce rapport se veut aussi nécessaire qu’implicite. Car entre son propre vécu familial et son inscription dans la vague migratoire des Italiens en Belgique, Loredana Bianconi sent un tel écart, un tel vide de paroles que, renonçant à combler ce silence (que les historiens, les sociologues ne rempliraient qu’en partie), elle décide de s’en extraire, s’intéressant dès lors à des destins parallèles, analogues au sien sans doute, mais inassimilables. Ainsi, ce que d’elle-même elle ne comprendra jamais, ce qu’elle ne pourra jamais posséder, c’est la vision d’ensemble de sa situation,  son extériorité, cette idée d’elle-même comme étant part d’un événement dit, par défaut, historique. Ce qu’elle sent, c’est sa propre tache aveugle, cette légère dépression intérieure qui, en nous, est paradoxalement constitutive. Puisqu’il en est ainsi, elle en prend son parti, et décide de faire glisser son point de vue, allant de l’une à l’autre – femmes de préférence -, mais individus approchés à partir de leurs différences. Elle ne vise pas à se fabriquer une image du réel manquant, mais au contraire à placer ce manque même au centre de l’image.

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Jorge León, « Vous êtes servis », Belgique, 2010 – 59’

    

 

En immersion et à découvert, Jorge León a posé sa caméra quelques mois dans un centre dont on se doute qu’il n’est pas des plus indécents. Comme tout réseau lucratif, ce système d’exploitation possède vitrines et extensions souterraines. Quoi qu’il en soit, Vous êtes servis n’est pas une enquête, pas un reportage. Laissant la situation parler d’elle-même, le réalisateur collecte et organise images et témoignages qui, resserrés en ce lieu fermé que devient le centre de recrutement, reconstituent implicitement le contexte dans lequel ils s’inscrivent. Aux appréhensions des femmes encore en formation font écho les récits de celles qui se trouvent à l’étranger. Voix rendues aux absentes sont lues les lettres envoyées aux familles. Elles constituent le pan sonore de photographies qui ouvrent le hors-champ du documentaire : four à micro-ondes, machine à laver et plat de porcelaine composent les arrière-plans fixes de comptes-rendus plus empreints de tristesse que de révolte, litanies de souffrance où ne s’entend guère que l’effacement de l’individu dans l’épuisement, le mépris, le manque.

 

Nous sommes en Indonésie, dans la ville de Jogjakarta, plus précisément dans un centre de recrutement pour domestiques, dénomination fort respectable pour ce qui n’est en réalité qu’une fabrique de servitude. L’enseignement qu’on y dispense se veut très spécifique : cuisiner, nettoyer, langer, faire bon usage des appareils électroménagers, comprendre les ordres, obéir. Y afflue une main d’œuvre exclusivement féminine, peu avertie, humble. Des femmes prêtes à l’emploi, formées pour rentrer au service des populations plus aisées de Taïwan, Singapour et du Moyen-Orient. Là-bas, à l’horizon de salaires avantageux, elles se trouvent coupées du monde et de leurs proches, endettées – il faut rembourser les frais administratifs  -, méprisées sinon maltraitées et, dans le flou de leur statut d’émigrées, sans recours.

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Evènements et Projections

Toute l'info sur les évènements et les projections documentaires au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

 

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L'homme qui cachait la forêt

« L’homme qui cache la Forêt » est un film bien senti et explicite des problèmes de déboisement au Laos. Il traite avec justesse du remplacement de la forêt originale dont dépendent beaucoup de Laotiens par des mono plantations qui rapportent à des entreprises étrangères et laissent les laotiens dans le besoin.

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