Filmographie : Martine Depauw
Selon un sondage, 86% des structures jeunesse de la région Bruxelles-Capitale considèrent la participation active des jeunes dans la mise en place de projets nécessaire. Ce sondage révèle, en parallèle, le manque d’outils mis à disposition des travailleurs sociaux de ces mêmes structures. Face à ce constat, des jeunes et des travailleurs sociaux se sont réunis pour questionner la participation des jeunes à la vie de la cité. Le film propose quelques outils pour passer à l'action selon les désirs d'engagement de chacun. Une initiative Jeune et Citoyen, CVB, MJ Sémaphore et MJ Centre nerveux.
En hommage au titre légendaire de 1997 « 11 minutes 30 contre les lois racistes », 40 rappeurs de Bruxelles mais aussi de Wallonie et de Flandre s'unissent pour faire revivre une certaine idée du Hip-Hop qui les anime. Un hip-hop qu'ils espèrent renouer avec son esprit d'origine et sa volonté de contestation.
Un court-métrage contre l'islamophobie, où une jeune femme voilée se retrouve figée par la honte que la société lui renvoie...
« Elle ressemble à une statue vous ne trouvez pas ?
Figée par la honte que cette société lui renvoie
On lui colle des étiquettes, des post-it jour après jour
Elle subit tous ces préjugés, ces maux sans détour
Quel est son tort ? Qu'a-t-elle fait?
Elle est juste elle-même mais on veut l'effacer comme de la craie »
Extrait du poème des participantes
Eva Maria Jimenez Lamas, déléguée syndicale CSC & militante pour le droit des femmes, a salué : « la force de communication du court métrage qui réside dans la fraîcheur et la pudeur d’une expertise prenant sa source dans l’expérience de femmes racisées musulmanes ». Eva Maria a rappelé que « des femmes sont encore exclues du monde du travail, du monde politique et du monde culturel aujourd’hui en Belgique. Cette exclusion renvoie à l’assignation des femmes, à leur dévalorisation et à leur déqualification, et lutter contre cette exclusion est une lutte féministe en soi, mise ici en lumière par les femmes concernées dans le court métrage ».
Alors que le monde de la culture est totalement à l’arrêt, cinq danseurs s’efforcent de poursuivre leur pratique et nourrir leur passion. En période de confinement, ils inventent des moyens d’exercer leur art : des battles, des workshops ou encore des talks s’organisent et rassemblent la communauté en pleine pandémie mondiale. Grâce aux réseaux sociaux, des connexions se créent à l’international et un nouveau mode d’échanges se développe. De là des questions émergent : qu’est-ce que cela a de positif et apporte à la culture ? Est-ce qu’un monde temporaire est viable ?
Le film dévoile encore l’après confinement, le retour des événements en live et la perception qu’en ont eu les danseurs.
Une plongée au cœur d’une communauté : son vécu pendant le confinement et aujourd’hui, une nouvelle réalité révélée.