Filmographie : Cédric Zoenen
À la périphérie de Bogota, Les échos de jeunes voix se propagent. Leonardo, Omar, Jaime, Estiven, Diego et tant d’autres sont toujours là, malgré leur assassinat par l’armée, il y a six ou sept ans. Ils viennent visiter leurs mères et les embrassent, Leurs lèvres sont fraiches comme des glaçons. Ils sont des âmes bénies, veillant sur ceux qu’ils aiment.
Au milieu des montagnes mexicaines, dans le village de Duva-Yoo, vit une petite communauté.
Sa croissance démographique est rapide et l’immigration, évidemment clandestine, d’une partie de ses habitants vers les États-Unis joue un rôle important, mais sournois, dans son développement. Construisant le village d’un côté, le détruisant de l’autre.
Quelques habitants veulent se libérer de cette dépendance et protéger leur mode de vie traditionnel. Ils concentrent leurs efforts sur le développement d’une économie locale, à la recherche d’une solution viable et pérenne.
À bord de l’Aquarius, en tant que photographe, Hara rencontre Max.
Max est chef de l’équipe qui réalise les sauvetages des migrants en mer. Ils font quelques voyages ensemble. Frappée par l’interdiction de circuler infligée au bateau qui perd son drapeau lui permettant d’accoster, condamnée à rester à terre, Hara décide de faire un film. Une lettre à l’enfant qu’elle attend de Max. Dans cette lettre se tissent les souvenirs personnels de Hara, sa rencontre avec Max et certaines histoires entendues sur le bateau. Des migrants racontent leurs voyages, leurs maisons perdues. Y a-t-il un lien commun entre nous? Y a-t-il une histoire commune ?
Il veut tout : l'argent, les femmes et l'ivresse.
Mais son passé le rattrape. "Viva Riva!" est l'histoire d'un homme qui brûle ses ailes pour le goût de la liberté.