Pologne. Avec l’absence et la distance, Pawel croyait s’être endurci. Croyait… Jusqu’à cet après-midi pluvieux. Et ce visiteur qu’il n’attendait pas.

Damien Samedi a 43 ans. Quand il était enfant, dans son village wallon en bord de Meuse, on l’appelait le Petit Samedi. Pour sa mère Ysma, Damien est toujours son gamin, celui qu’elle n’a jamais abandonné lorsqu’il est tombé dans la drogue. Un fils qui a, malgré tout, cherché à protéger sa mère. Un homme qui tente de se libérer de ses addictions et qui fait face à son histoire pour s’en sortir.

Léo entre dans la salle et rejoint le cercle des rieurs. Il vient là pour rire. Il y a si longtemps qu’il n’a pas ri. Il voudrait rire, mais son corps ne veut pas. Il tente alors au moins de feindre, en suivant le rythme du groupe. L’histoire tragi-comique de personnages en quête de joie. Une autopsie de notre société pathogène à travers le prisme du rire.

En 1909, le célèbre acteur et écrivain anglais Lewis Lafoly, quadragénaire élégant mais désabusé, s’exile sur l’île Bourbon, dans l’océan Indien, pour se reposer d’une vie citadine agitée. Sur place, il fait la connaissance de la lumineuse Rosenn, une jeune enseignante. Face à l’innocence, à la vitalité et à la grâce de la jeune femme, Lafoly s’applique sournoisement à jouer l’être brillant et le beau parleur pour séduire Rosenn dont il finit par s’éprendre véritablement. Mais lorsqu’il découvre qu’elle est enceinte, il décide de s’enfuir. De cette relation passionnelle mêlée à la trahison amoureuse naît une véritable descente aux enfers…