Filmographie : Maïlis FOURIE
“De Lola à Laila” prend pour tremplin le récit personnel de la mère de la réalisatrice, durant les années d’après guerre en Espagne, pour parler peu à peu d’émancipation, de lutte, de mouvement, de grains, de cinéma. D’une génération à l’autre, du passé au présent, d’une mère à sa fille, le film avance aux rythme des vagues et au son d’une pellicule super8, pour faire éclater la vie.
Faire un film pour parler de mon frère.
Arnaud est devenu un animal enfermé dans une cage dont il garde lui-même la porte fermée.
Tout est flou.
Il erre sans fin.
Le film commence par une image noire, une expérience conceptuelle qui se transforme en un essai personnel et subtil de la réalisatrice. Ce court métrage raconte l’histoire d’un missionnaire tombé amoureux d’une fille rwandaise, se métamorphosant petite à petit en une réflexion personnelle mise en images par leur fille.
C’est un début de vacances de printemps morose pour Makenzie, il erre sans but et observe les habitants de son village. Sa journée prend une tournure plus joviale lors d’une promenade avec sa soeur en pleine nature. La nuit tombe en musique, les deux enfants rigolent jusqu’à l’essoufflement en oubliant la réalité de leur quotidien et la fin des vacances qui approche.
L'école prépare et forme à la vie, mais qu'est-ce qui forme la vie à l'école ? Mélancolie et apathie au pays des êtres pas finis. Un regard neuf sur un âge flou.
Originaire de Woolwich, une banlieue populaire du Sud-Est de Londres, rien ne présageait que Ray Richardson deviendrait l’une des figures majeures de la peinture figurative britannique. Ancré sur la rive Sud de la Tamise, c’est là qu’il trouve la matière de son oeuvre et les sujets de ses portraits. Il transpose dans sa technique picturale traditionnelle, des techniques cinématographiques propre au langage du « film noir ».
Cinq personnes étrangères à la justice se retrouvent liées malgré-elles par un procès d'assises. C'est au cours des suspensions de l'audience qu'ils exprimeront leurs réactions.
Enfant, Arthur est fasciné par l’histoire d’amour idyllique de ses grands-parents : une belle Congolaise mariée à un colon belge. Mais peu de temps après le décès de sa grand-mère, le jeune réalisateur découvre des archives familiales qui bousculent ses souvenirs d’enfance. Ces archives sont le point de départ d’une exploration dans l’héritage colonial d’une famille métissée, dont les souffrances ont été passées sous silence.