Mots clés : Islam
L’intégriste n’aime pas la vie. Pour lui, il s’agit d’un éloignement de Dieu et du paradis céleste, avec ses fleuves de lait au goût inaltérable, ses rivières de vin, ses délices et ses vierges. La vie est le produit d’une anarchie et cette anarchie est l’œuvre de l’ARTISTE. L’islamiste en veut à l’artiste qui donne vie à la matière et éloigne les bonnes âmes du paradis par des idées malsaines, un dessin diabolique, un chant envoûtant, une danse maléfique…L’artiste est donc le diable et pour pouvoir le tuer, l’intégriste le déclare ennemi d’Allah.
En mêlant archives rares, témoignages d’artistes et mise en lumière de la haine intégriste envers les artistes, « Au temps où les arabes dansaient » retrace le parcours épineux des artistes arabo-musulmans dans ce siècle du fascisme islamique.
Sabri est parti combattre en Syrie. Sa famille s’est retrouvée seule face à cette absence insoutenable et soudaine. Saliha, sa mère, a décidé de ne pas se taire. Son histoire croise celles d’autres parents qui s’unissent, et luttent contre l’endoctrinement des jeunes par les réseaux jihadistes.
Nora, 18 ans, est partie combattre en Syrie. Depuis ce jour de 2013 où la guerre syrienne s’est invitée chez elle à Bruxelles, sa mère vit dans l’angoisse et dans l’attente, déchirée entre l’espoir de revoir sa fille et la peur de la perdre définitivement.
Un court-métrage contre l'islamophobie, où une jeune femme voilée se retrouve figée par la honte que la société lui renvoie...
« Elle ressemble à une statue vous ne trouvez pas ?
Figée par la honte que cette société lui renvoie
On lui colle des étiquettes, des post-it jour après jour
Elle subit tous ces préjugés, ces maux sans détour
Quel est son tort ? Qu'a-t-elle fait?
Elle est juste elle-même mais on veut l'effacer comme de la craie »
Extrait du poème des participantes
Eva Maria Jimenez Lamas, déléguée syndicale CSC & militante pour le droit des femmes, a salué : « la force de communication du court métrage qui réside dans la fraîcheur et la pudeur d’une expertise prenant sa source dans l’expérience de femmes racisées musulmanes ». Eva Maria a rappelé que « des femmes sont encore exclues du monde du travail, du monde politique et du monde culturel aujourd’hui en Belgique. Cette exclusion renvoie à l’assignation des femmes, à leur dévalorisation et à leur déqualification, et lutter contre cette exclusion est une lutte féministe en soi, mise ici en lumière par les femmes concernées dans le court métrage ».
Jérôme Le Maire participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Jérôme a fait le choix de quitter sa vie européenne et s’est installé depuis deux ans avec sa femme et ses deux filles dans une palmeraie isolée du sud du Maroc. Il forge son expérience dans un pays étranger et s’immerge dans une culture qui n’est pas la sienne. Au coeur de cet univers traditionnel musulman, une question le hante : « où est l’amour ? ».