Mots clés : Migration
Au plus profond de la brousse, serpente une longue caravane de zébus. Lancés dans une transhumance de plusieurs mois, quatre jeunes garçons: Ama, Ousséni, Hassana et Lela ont quitté leur famille, décidés à offrir de meilleures pâtures à leur troupeau. Guidés par ces enfants, nous vivons un voyage diurne dans les paysages du Burkina Faso et du Mali, puis, lorsque tombe la nuit, nous partageons les peurs et les désirs de ces enfants Peulhs. Le film nous propose alors un second voyage, plus sédentaire, celui des mères et des nouveau-nés restés au village.
Charlotte Gregoire, Anne Schiltz et Samuel Tilman participent à Cinéastes en Classe. Invitez-les dans votre classe !
Mâlăncrav, un village en Roumanie aujourd’hui. Nombreux sont ses habitants qui partent vers l’Europe de l’Ouest pour des emplois précaires et de courte durée, dans l’espoir d’une vie meilleure au village. Ces allers-retours continus affectent la vie de toutes les familles. A travers le paysage intime de ceux qui font vivre le village, le film raconte l’histoire de Natalia, Alina, Andrei, Ioan et Niculae. Des femmes combatives et désabusées, des jeunes encore insouciants et les derniers bergers s’accrochant à leurs terres et leur troupeau..
Le parcours migratoire de Sabine commence au Cameroun dans les agences de recrutement pour femme de ménage au Liban. Sabine séjourne au Liban où elle est réduite en quasi esclavage. Elle quitte le Liban pour la Belgique. Elle arrive au quartier Matongé à Bruxelles où elle est gérante d'un salon de coiffure en attendant que sa situation se régularise. Dans ce salon de 8m2, Sabine et les autres coiffeuses s'organisent et s'entraident pour faire face à la clandestinité. Elles travaillent 13 à 14 heures par jour sous la menace de la police qui patrouille et le regard des touristes de tous âges qui les regardent et les photographient comme des objets en vitrine.
Benoit De Clerck participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
En wolof “dem dikk” signifie aller retour. C’est aussi le nom des bus qui sillonnent Dakar. D’un groupe de jeunes Dakarois, pris entre petits boulots et débrouilles, se détache Pape Diop. Pape qui met un point d’honneur à ne pas être “dans la théorie”, qui refuse de devenir un “blanc raté”, qui arrive à faire de son mode de survie une revendication... lui, “l’ambassadeur de tous ceux qui n’ont jamais eu la chance de partir”. Au fil des confrontations entre Pape et la réalisatrice venue d’Europe, l’inégalité tranchante apparaît et avec elle le ressac d’une politique migratoire basée sur l’exclusion.
Benoit De Clerck participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
In Wolof “dem dikk” means return ticket. It is also the name of the buses criss-crossing Dakar. From among a group of Dakar youngsters, caught in the trap between casual labour and somehow scraping by, emerges Pape Diop. Pape, who makes it a point of honour not to be one of those “intellectuals”, who refuses to “act white”, who manages to make his way of surviving into an assertion … he who is the “ambassador for all those who never had the chance to leave.” In the course of encounters between Pape and the female director from Europe, the acute inequality is apparent and with it the undertow of a migration policy based on exclusion.