Mots clés : Vietnam
Cà-Mau est une région de l’extrême sud du Vietnam où les basses terres rencontrent la mer. Là-bas, les gens vivent au rythme des saisons. Six mois par an, les terres sont inondées. L'eau, souvent considérée comme un symbole de vie, est ici également un symbole de destruction et de mort. Mais l'eau est également nécessaire à la pêche et à la culture du riz. Les buffles, animaux de trait indispensables à la culture de riz, sont pour les habitants de cette région de la plus haute valeur. De leur survie dépend la vie des hommes.
Dans les années 40, lors de l’occupation française en Indochine, Kim, quinze ans, doit mener les deux buffles familiaux loin des terres inondées du Sud. Il devient l’ami de Det, un autre gardien de buffles. A travers ce voyage dans un pays recouvert par l’eau, il découvrira une vie dure au milieu de bandes de brigands, parsemée de combats, de marches forcées, de viols … et au bout de ce voyage initiatique, il lui sera révélé, avec douleur, ses origines.
Viet Nam entre 1961 et 1975 n’a pas seulement
provoqué la mort de 4 à 5 millions de personnes,
cette guerre continue son travail de destruction à
cause de la dioxine (agent orange) épandue par les
troupes US pour détruire les forêts, les cultures et
les populations. Des milliers d’enfants monstrueux
ou handicapés naissent chaque année et personne
ne peut dire quand cessera la contamination
d’une population innocente. Les États-Unis sont
responsables de crimes de guerre et de crimes
contre l’humanité. En parallèle aux témoignages,
Jean-Marc Turine lit une lettre qu’il destine à une
jeune fille victime innocente de la dioxine, Liên.