Mots clés : Bateau
Aujourd’hui skipper pour des touristes bulgares, Nikolay se souvient du rêve qu’il a accompli en 1985 : faire le tour du monde en solitaire. En franchissant le rideau de fer, il a montré la voie de la liberté à toute une génération de jeunes bulgares.
À bord de l’Aquarius, en tant que photographe, Hara rencontre Max.
Max est chef de l’équipe qui réalise les sauvetages des migrants en mer. Ils font quelques voyages ensemble. Frappée par l’interdiction de circuler infligée au bateau qui perd son drapeau lui permettant d’accoster, condamnée à rester à terre, Hara décide de faire un film. Une lettre à l’enfant qu’elle attend de Max. Dans cette lettre se tissent les souvenirs personnels de Hara, sa rencontre avec Max et certaines histoires entendues sur le bateau. Des migrants racontent leurs voyages, leurs maisons perdues. Y a-t-il un lien commun entre nous? Y a-t-il une histoire commune ?
Au large des côtes tunisiennes, une médecin légiste examine le corps d’un jeune naufragé. En quête de vérité, elle s’interroge. Qui était-il ? Qu’a-t-il vu ? Et s’il pouvait parler ? À ses questions se mêle le chœur de Mères endeuillées. Elles évoquent des souvenirs et parlent de leurs fils qui apparaissent dans leurs rêves. Elles racontent les derniers moments, la désolation qui pousse à prendre la mer et demandent justice ! Dans la même nuit, issus du même village, ils sont neuf gamins à avoir tenté la traversée meurtrière. Seul un survivant pourrait raconter l’histoire de ce naufrage. Le film tente l’expérience d’être au carrefour d’espaces et de temps potentiels, d’émotions et de conventions qui viennent d’horizons différents mais qui ne cesse de se croiser.