Mots clés : Économie du travail
À partir d’une usine vide, d’un nom de famille et d’une malle d’archives, la déambulation poétique d’une apprentie cinéaste, qui s’installe chez sa grand-mère. Une rêverie sur l’invisible et sur l’oubli, tissée de matières éparses, archives et jeux de langage, pour un film-carnet s’interrogeant sur la transformation du corps féminin, la transmission impossible et la matière du temps.
Le figurant, c’est cette silhouette sans rôle, sans nom et sans voix qui traverse les décors pour que les scènes d’un film paraissent “vraies”. Autant d’archétypes fragmentant le peuple en multiples communautés. Mais qui se cache réellement derrière ces “étiquettes”, quels humains, quelle part d’humanité, quel peuple ?
Mourit, André, Vincent et Joe sont de grands leaders du Lions Club, parmi eux un seul est blanc. Le réalisateur les suit au Bénin et à Brazzaville lors de leurs réunions de contrôle des clubs. Ils s’occupent autant du bon règlement des cotisations qu’au respect strict du protocole, du chant de l’hymne, du port de l’uniforme. Ce qui se dessine à travers ces réunions c’est la motivation extraordinaire au sein des clubs du Continent Africain. Le but est de devenir un continent Indépendant au sein du Lions Club International, en s’affranchissant de la tutelle Indienne et Libanaise, pour cela il faut recruter encore plus de membres. Ce combat associatif devient un enjeu national et panafricain car les Lions Africains sont aussi des acteurs économiques et politiques de premier plan.