Filmographie : Atelier Graphoui
Dans une caserne fantomatique, le Docteur A et l’Infirmier O se cherchent. Ils combattent la nuit avec leurs armes : la gravure sur bois et le cinéma.
Dame, poussières est basé sur une interview de Latifa, ma femme de ménage. Depuis dix ans, pour des raisons de santé, je suis aidée par les aides ménagères du Centre familial de Bruxelles. Sans savoir quelle forme cela prendrait, j'ai toujours eu envie de faire quelque chose sur elles, pour rendre compte de leur disponibilité, de leur ouverture, et du fait que leur travail ne consiste pas seulement à faire le ménage chez les gens! Car tout en travaillant, ces femmes papotent, s'intéressent à vous, se souviennent de vous, vous questionnent et vous parlent du monde. Pour certaines personnes aidées, il s'agit de l'unique contact avec l'extérieur...
A travers le portrait que Latifa fait de Madame Kaslawska, une femme tchèque qu'elle a aidée pendant dix ans, et à travers les dessins, on peut s'imaginer le genre de relation qui se crée au fil des jours, au fil d'une aide qui s'avère très précieuse.
Je suis perdue. Il est perdu aussi.
Ta mélodie berce mes sens. C’est fou !
Lion, embrasse-moi.
Aller à la rencontre des publics d’un large réseau
associatif, faire l’expérience que l’expression et
la création sont essentiels pour nourrir la vie en
société. Les animateurs créent une démarche
qui libère, proposent des étapes, des appuis,
des outils en réponse à des envies et des besoins
d’expression. L’atelier, c’est construire ensemble
un film, oser la rencontre des personnes et de leur
monde, des cultures et des langages, du réel et
de l’imaginaire. L’aventure est de rejoindre l’autre,
toucher sa nécessité à s’exprimer, réveiller l’élan
de se faire connaître et de révéler sa place dans
la société. Au fil des partages, la dynamique du
groupe devient une force qui donne matière et
mouvement à la création. Le sens est expérimenté
et le langage habité. C’est prendre la liberté de
créer un cinéma qui partage des mondes.