Filmographie : Johan Legraie
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Tülin Ozdemir participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
C'est l'histoire d'une femme d'origine turque sur le chemin de son identité. Un road-movie où, depuis le quartier de son enfance à Bruxelles en passant par la Turquie et jusqu'en Arménie, elle questionne son héritage culturel. Elle y découvre les "AGIT", antique tradition orale où les femmes chantent leurs morts. Ces chants ouvrent un espace de deuil où les femmes turques, kurdes, mais aussi arméniennes absentes de cette terre, peuvent chanter "ensemble" à leurs morts.
En Bataille est un projet documentaire en immersion dans le quotidien de Marie L., 35 ans,
directrice de prison pour hommes. Dans un balancement permanent, entre « monde réel » et vie carcérale, alliant des questionnements intimes à une réflexion politique sur la justice et le système carcéral, En Bataille évoque ainsi le combat de Marie, tant personnel que professionnel, pour poursuivre le difficile métier qu’elle s’est choisi, et qui lui coûte, à certains égards, sa vie de femme.
Le figurant, c’est cette silhouette sans rôle, sans nom et sans voix qui traverse les décors pour que les scènes d’un film paraissent “vraies”. Autant d’archétypes fragmentant le peuple en multiples communautés. Mais qui se cache réellement derrière ces “étiquettes”, quels humains, quelle part d’humanité, quel peuple ?
Philippe De Pierpont participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
1991 – Burundi. Ils étaient six enfants des rues africains, j’étais un jeune cinéaste européen. Je leur ai promis de les filmer toute la vie, jusqu’à ce qu’on soit tous morts. Aujourd’hui, les survivants ont 40 ans. Chacun de nous a vieilli, à sa manière… Qu’est-ce qui donne de la valeur à la vie d’un homme ?
KANUN, code albanais ancestral, impitoyable. L’article 864 dit : Tu vengeras la mort d’un membre de la famille par la mort de l’assassin. Mais l’article 602 impose de respecter et protéger son invité comme son propre enfant. Ce soir Adil va être confronté au paradoxe de ces lois qu’il respecte depuis toujours.
Ce court métrage expérimental retrace l'expérience d'une crise d'épilepsie vécue de l'intérieur. La réalisatrice transforme ses symptômes et séquelles en une forme artistique et rend ainsi visible une maladie qui reste encore méconnue.
Dans son atelier, le peintre Walter Swennen nous invite à un va-et-vient savant et ludique, entre ses associations de pensée et ses matériaux de création, entre une manière d’être et une manière de peindre.
Né dans l’immédiat après-guerre, Walter Swennen produit depuis les années 80 une œuvre indépendante et radicale. Il tire la langue au langage. Quand les paroles tournent autour du pot et s’emmêlent les pinceaux, la peinture reste seule maîtresse du jeu, se jouant de l’arbitraire des images et des mots.
De Bruxelles à New York, avec la complicité de la réalisatrice et de commissaires d’art contemporain, Swennen dialogue avec ses tableaux. Et nous voilà pris par le gai savoir du peintre philosophe, où Buster Keaton tombe sur Le Titien, Krazy Cat monte à Dada, Mickey met des oreilles à Mallarmé et Boris Vian improvise avec Thelonious Monk. Walter Swennen a l’art de ne pas se prendre au sérieux mais de parler sérieusement de la peinture.
C’est un drôle de grand peintre belge que le film nous révèle avec une espiègle pertinence.
Un cinéaste insomniaque veut comprendre pourquoi il ne dort plus et il décide de mener une enquête, qui transformera son rapport à la nuit et au sommeil. Le dormeur éveillé voyage entre différents mondes, ceux d'espèces différentes, ceux du réel et du rêve, ceux du sensible et du savoir commenté.
Frans Masereel est l’une des figures artistiques belges les plus passionnantes du 20e siècle. Son œuvre, essentiellement composée de gravures en noir et blanc, est un cri de révolte contre les tragédies de son temps. Contraint à un exil forcé en raison de ses convictions pacifistes, il incarna aux côtés d’écrivains comme Stefan Zweig et Romain Rolland, le rêve d’une Europe culturelle et fraternelle. À travers une correspondance imaginaire adressée à l’artiste, le film esquisse le portrait d’un homme libre qui, sa vie durant, tenta de s’affranchir des marchands d’Art pour mettre sa création entre toutes les mains.
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