Nouveautés
L’immense retour (Romance) est le récit fabriqué d’une aventure authentique, un voyage dans les temps, une de ces histoires fantastiques que produisent les montagnes et que nous rapportent ceux qui en reviennent… parfois quelques décennies plus tard…
L’une des régions les plus instables du monde racontée par les pêcheurs du lac qui porte son nom, le Kivu. Ils sont les gardiens du Lac. Ils en connaissent tous les secrets, tous les dangers, les richesses aussi. Au gré de leurs séances de pêche ou lors de veillées au bord de l’eau, ils les racontent et se racontent. Une rumeur de poisson tueur, Mamy Watta génie du lac, un vieux colon belge, une réserve de méthane prête à exploser, deux pays belligérants, et surtout des petites histoires du quotidien, la famille, la vie, la mort.
Mourit, André, Vincent et Joe sont de grands leaders du Lions Club, parmi eux un seul est blanc. Le réalisateur les suit au Bénin et à Brazzaville lors de leurs réunions de contrôle des clubs. Ils s’occupent autant du bon règlement des cotisations qu’au respect strict du protocole, du chant de l’hymne, du port de l’uniforme. Ce qui se dessine à travers ces réunions c’est la motivation extraordinaire au sein des clubs du Continent Africain. Le but est de devenir un continent Indépendant au sein du Lions Club International, en s’affranchissant de la tutelle Indienne et Libanaise, pour cela il faut recruter encore plus de membres. Ce combat associatif devient un enjeu national et panafricain car les Lions Africains sont aussi des acteurs économiques et politiques de premier plan.
Je m’appelle Rosine Mbakam, j’ai 34 ans, je suis camerounaise, j’ai grandi au Cameroun jusqu’à mes 27 ans dans le respect des traditions. En 2007, je pars pour la Belgique pour y poursuivre mes études. C’est la première fois que je quitte mon pays.
Ma mère s’appelle Mâ Brêh en Bamiléké ou encore Mâ. Elle a 68 ans et a toujours vécu au Cameroun. Elle a grandi dans le maquis où sa famille comme beaucoup d’autres fuyait la répression des colons français. Elle s’est mariée à l’âge de 18 ans avec un homme que ses parents lui avaient présenté.
Le film est un face à face qui confronte et questionne le choix des deux femmes. Deux générations qui se regardent, surtout deux femmes qui échangent sur leur intimité, leurs souffrances et leur désir de femme.
Alexandra Kandy Longuet et Samuel Tilman participent à Cinéastes en Classe. Invitez-les dans votre classe !
Ultime refuge pour les oubliés de l’American dream, le motel aux États-Unis abrite toute une population de laissés-pour-compte, d’humains à la dérive qui, de crise en crise – économiques et personnelles -, se sont vus dépossédés de tout.
Il y a ceux qui ont tout perdu. Il y a ceux qui ont tout quitté. Ceux qui ont tout oublié. Ceux qui rêvent encore. Aspirés par la survie quotidienne, chacun tente de se refaire dans ce nid précaire, à la marge du monde.
Aux quatre coins de la République Démocratique du Congo prolifèrent de petites radio télévisions locales. Indépendantes du pouvoir, proches des habitants et de leurs difficultés de vie, elles connaissent une large audience. Au Katanga, la chaîne RTM est particulièrement appréciée. Ses journalistes y font courageusement leur métier. Chaque jour, ils racontent ce qu’est la vie dans l’une des villes minières les plus riches du pays, Kolwezi.
Mon grand-père, Wilhelm, est un ancien soldat de la Wehrmacht. Je le filme depuis mon adolescence. À sa mort, j’ouvre une boîte contenant des souvenirs de la seconde guerre mondiale qu’il n’a jamais montrés à personne. L’ai-je un jour questionné sur son passé ? Je ne m’en rappelle plus...
J'ai toujours voulu quitter Charleroi et toujours eu envie de filmer Charleroi - y capter les révolutions du temps. Une ville que je retrouve dans l’entre-deux d'un passé enfoui et d'un avenir qui n’est pas encore. C'est le portrait d’une cité industrielle avec ses effondrements, ses mutations, ses paysages et sa langue. Un film où se côtoient René Magritte, un campement de SDF, les acteurs d'un renouveau, l’inventeur du Big Bang, les Zèbres, le socialisme, les sidérations vécues dans l’enfance… Un va-et-vient à travers différents espaces-temps d'où émergent, à contre-jour, les lumières du Pays noir.
Un imposant palace en travaux, le Musée Royal d'Afrique Centrale en Belgique.
Au sommet des piliers, le grand “L” du Roi Léopold II, fondateur de ce musée et considéré comme un des génocidaires du 20e siècle...
On entend une voix africaine, qui hante ces lieux... Le musée va-t-il enfin raconter la vérité à propos de la colonisation belge ? Prendra-t-il en considération la restitution de cet héritage au Congo ou arrivera-t-il à un accord avec le nouveau Musée National du Congo à Kinshasa et aussi par exemple le Musée des Civilisations Noires à Dakar au Sénégal ?
D'autres musées en Europe et en Afrique vont-ils se confronter à cette question ?