Mots clés : Guerre
À travers ce film, nous racontons ce qu'à été la guerre d'Algérie pour une génération de femmes. À partir d'archives et les témoignages de 3 combattantes, Eliette Loup, Louisette Ighilahriz, Fatma Baïchi, elles racontent une histoire, qui commence dans les années 30, durant leur enfance, leur adolescence, en Algérie, fille de musulmans ou fille de colons. Et puis en 54, leur vie s'emballe pour plonger dans la nuit, durant huit longues années. Elles avaient entre 15 et 20 ans pendant la bataille d'Alger, les maquis, les arrestations, la torture et la détention. Emprisonnées, elles retrouveront la solidarité et l'entraide humaine. Dans cette reconnaissance de la guerre d'Algérie, nous accompagnons, 40 ans plus tard, l'une d'elles dans le procès qu'elle a intenté à de grands officiers pour l'utilisation de la torture. Notre film est aussi l'hommage à ces militaires français qui ont su rester dignes et nobles.
Anne Levy-Morelle participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
Un « casus belli » c’est, littéralement, un motif de guerre. Ce motif peut être essentiel ou futile, et le feu qu’il allume une guerre mondiale ou une querelle de voisinage. Certaines étapes se retrouvent quelle que soit la taille du conflit : incompréhension - interprétations de signes, actes ou paroles - dénigrement - insultes franches ou voilées - escalade. Le feu est plus facile à allumer qu’à éteindre ! Ce film s’intéresse au difficile travail de ramener les humains en discorde à une paix relative. Deux métiers et deux lieux sont explorés : le médiateur de quartier, qui écoute, s’abstient de tout conseil, tâche de faire émerger la solution des parties elles-mêmes et le juge de paix, qui tantôt tranche, tantôt s’efforce de dégager un accord – parfois au forceps. Devant eux, le théâtre de l’humanité, avec ses ruses, ses fanfaronnades, ses manœuvres de séduction, et sa sincérité.
Anne Levy-Morelle participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
Un « casus belli » c’est, littéralement, un motif de guerre. Ce motif peut être essentiel ou futile, et le feu qu’il allume une guerre mondiale ou une querelle de voisinage. Certaines étapes se retrouvent quelle que soit la taille du conflit : incompréhension - interprétations de signes, actes ou paroles - dénigrement - insultes franches ou voilées - escalade. Le feu est plus facile à allumer qu’à éteindre ! Ce film s’intéresse au difficile travail de ramener les humains en discorde à une paix relative. Deux métiers et deux lieux sont explorés : le médiateur de quartier, qui écoute, s’abstient de tout conseil, tâche de faire émerger la solution des parties elles-mêmes et le juge de paix, qui tantôt tranche, tantôt s’efforce de dégager un accord – parfois au forceps. Devant eux, le théâtre de l’humanité, avec ses ruses, ses fanfaronnades, ses manœuvres de séduction, et sa sincérité.
CODENAME ASHCAN, c’est l’histoire de la confrontation des anciens dirigeants nazis et de leurs interrogateurs américains. Du 8 mai 1945 au 10 août 1945, les principaux dirigeants nazis sont détenus dans l’ancien Palace Hotel à Mondorf-les-Bains au Luxembourg. Il a été renommé ASHCAN par les Américains et transformé en prison éphémère et secrète.
C’est l’histoire de la métamorphose des dirigeants nazis de simples prisonniers de guerre au statut mal défini, en accusés des pires crimes de l’histoire de l’humanité. C’est l’histoire inconnue du travail unique pour interroger les principaux dirigeants civils et militaires du IIIème Reich – Hermann Goering, Karl Doenitz, Wilhelm Keitel, Robert Ley, Hans Frank, Julius Streicher, Franz von Papen, Walter Warlimont… avant de les envoyer à Nuremberg pour les traduire en justice.
ASHCAN était une opération secrète de service de renseignement de l’armée américaine. Notre docu-fiction est basée sur les rapports classifiés, rédigés par les interrogateurs américains.
La résistance belge sauva plus de 4000 enfants juifs pendant l’occupation nazie. Le film est construit autour de témoignages de certains de ces résistants et de ceux qui furent ces enfants. Comment plusieurs milliers d’enfants juifs ont-ils pu échapper à la déportation et à l’extermination pendant l’occupation nazie de la Belgique ? Chaque vie sauvée a son histoire. Le film retrace la solidarité qui s’est développée dans la population belge à travers les témoignages de ceux qui ont caché, placé ou aidé les enfants pourchassés, parfois au risque de leur propre vie. Témoignages aussi de ceux qui étaient ces enfants et qui aujourd’hui, racontent...
En 1914, le compositeur Georges Antoine a 22 ans. Il vit à Liège, première ville sciemment détruite par l’envahisseur. Volontaire, il combat durant toute la campagne de l’Yser… et se voit terrassé par la maladie dès les premiers mois d’immobilité dans les tranchées.
Envoyé à l’arrière, à Saint-Malo, il effectue avec acharnement toutes les démarches lui permettant de remonter au front. Il se morfond… et compose : deux poèmes symphoniques Vendanges 1914et Veillée d’arme, une Sonate pour violon et piano, un quatuor à clavier, des mélodies...
En 1917, il est réincorporé et participe à la contre-offensive victorieuse. Il entre en octobre 1918 dans une Bruges reconquise… la victoire est proche… la maladie aussi. Il décède « d’épuisement » dans un hôpital militaire, installé en banlieue de Bruges… c’était le 15 novembre 1918.
“De Lola à Laila” prend pour tremplin le récit personnel de la mère de la réalisatrice, durant les années d’après guerre en Espagne, pour parler peu à peu d’émancipation, de lutte, de mouvement, de grains, de cinéma. D’une génération à l’autre, du passé au présent, d’une mère à sa fille, le film avance aux rythme des vagues et au son d’une pellicule super8, pour faire éclater la vie.