Mots clés : Guerre
Pendant dix ans, j'ai filmé Mamour Hasan, un seigneur de guerre du nord de l'Afghanistan, sa famille et son village. En 2001, ce chef de guerre local a mis son armée personnelle au service du célèbre commandant Massoud. Ensemble, leurs troupes ont combattu les Talibans. Aujourd'hui, dix ans plus tard, le village est sur le point de basculer dans le camp taliban. Une grande partie des anciens combattants, de la famille de Mamour Hasan et même son fils aîné rejettent la présence occidentale et soutiennent les Talibans. Comment, dans ce bastion de la résistance anti-talibane, en est-on arrivé là ?
Découvrir l'adaptation en BD aux éditions Dupuis.
Viet Nam entre 1961 et 1975 n’a pas seulement
provoqué la mort de 4 à 5 millions de personnes,
cette guerre continue son travail de destruction à
cause de la dioxine (agent orange) épandue par les
troupes US pour détruire les forêts, les cultures et
les populations. Des milliers d’enfants monstrueux
ou handicapés naissent chaque année et personne
ne peut dire quand cessera la contamination
d’une population innocente. Les États-Unis sont
responsables de crimes de guerre et de crimes
contre l’humanité. En parallèle aux témoignages,
Jean-Marc Turine lit une lettre qu’il destine à une
jeune fille victime innocente de la dioxine, Liên.
De 1942 à 1944, 24.916 Juifs, hommes, femmes et enfants, ont été déportés de Belgique vers Auschwitz. Seuls 1.206 d’entre eux en sont revenus. Une poignée de nazis ont mis en place cette persécution, qui n’a pu avoir lieu qu’avec l’appui inconscient ou volontaire de certaines autorités belges. De nombreux films se sont intéressés au « Pourquoi ? » de ces événements. Modus Operandi s’intéresse au « Comment ? ». C’est notre histoire, à chacun d’entre nous.
Et si, loin des crispations autour des questions identitaires et de la peur de « l’autre »,nous montrions d’autres réalités ? Et si, nous racontions des histoires de citoyens audacieux qui, dans l’optique d’une vie harmonieuse entre gens de croyances différentes, réinventent la famille, l’éducation, les relations sociales, la culture, le travail… et ce malgré les difficultés et tensions existantes. Et si, grâce à ces récits glanés aux quatre coins de la planète, nous commencions à voir émerger ce que pourrait être le monde multi identitaire et néanmoins harmonieux de demain ? Et si, nous y prenions tous part ?
L’odyssée du Corps expéditionnaire belge des Autos-canons-mitrailleuses est un des épisodes les plus étonnants de la Grande Guerre : de 1915 à 1918, 300 militaires belges feront le tour du monde, sur des navires anglais, américain et français et dans des trains russes, chinois et américains, de Brest à Bordeaux, en passant par Arkhangelsk, Saint-Pétersbourg, Kiev, Moscou, Irkoutsk, Vladivostok, San Francisco, Chicago et New York ….
Le documentaire donne la parole à leurs enfants, aujourd’hui âgés de 85 à 95 ans, il fait revivre des archives, des documents inédits retrouvés dans les familles et surtout des centaines de photos prises sur le vif par ceux qui voulaient immortaliser leur aventure patriotique.