Mots clés : Identité culturelle
Olivier Magis participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Un Autre Paradis retrace l'histoire tragique d'une petite communauté créole expulsée de ses îles des Chagos par les autorités coloniales britanniques, entre 1965 et 1973. En cause, la location de l'île principale de leur archipel à l'armée américaine. Le film suit le combat d'une descendante de cette communauté, Sabrina Jean, qui milite pour le droit au retour sur l'archipel.
Maxime Coton participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
« Masarat » : les chemins, les parcours en arabe. C’est aussi le cheminement du réalisateur, Gérard Preszow, qui le mène de Belgique en Palestine, sa judéité bruxelloise en bandoulière. Terre d’exacerbation des questions identitaires, la Palestine oblige chacun à se dire et à se définir. Clichés, stéréotypes, amalgames, identités revendiquées, identités désignées… La tragédie palestinienne face à la futilité belge? Ou, plus « simplement », dans l’un et l’autre cas, la transformation d’une crispation identitaire en la possibilité de l’écoute et de l’échange.
Maxime Coton participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
“Masarat”: in Arabic, “the paths”, “the itinerary”. It also refers to the progression of the Belgian film director, Gérard Preszow, which drives him from Belgium to Palestine with his Brussels Jewish identity on his back.Land of exacerbated identity questions, Palestine forces everyone to introduce and identify oneself. Clichés, stereotypes, amalgams, asserted identities, assigned identities… Is the film about the Palestinian tragedy facing the Belgian futility? More “simply”, in one or the other case, it is about the transformation of a contorted identity into the ability to listen and to discuss.
Chaque jour, habitués, étudiants et simples visiteurs viennent se réfugier à la Bibliothèque publique d'information, en plein cœur de Paris. Déambulant au milieu de la foule, dans les rayons et dans les marges de la bibliothèque, nous rencontrons des étudiants inspirés, des amateurs éclairés, des solitaires endurcis, des habitués désœuvrés, des artistes enfiévrés... En s'appropriant l'une ou l'autre des milliers de ressources culturelles à leur disposition, chacun « habite » la bibliothèque à sa façon. Et chacun partage avec nous sa manière d'être habité par un texte, une musique ou une vidéo. Espace public pour extases privées, la bibliothèque devient le temple d'une communauté insoupçonnée.
16 mars 2005, Bruxelles. Les grands artistes européens de la chanson yiddish que sont Karsten Troyke, Myriam Fuks, Shura Lipovsky et les KlezRoym donnent un concert inoubliable. Connaisseur ou novice, "Concert Yiddish Soul" nous fait (re)découvrir la musique yiddish au travers de ce formidable concert tout en nous ouvrant les portes de ses coulisses.
«D’Auschwitz à Jérusalem» raconte l’aventure humaine d’enfants juifs orphelins, survivants de la guerre, qui ont émigré clandestinement en Palestine de 1945 à 1948.De janvier 1945 à mai 1948, des dizaines de milliers de juifs, rescapés des camps de la mort, enfants et adultes cachés, vont tenter de rejoindre clandestinement la Palestine par la mer. En partant vivre en Palestine, ils veulent retrouver leur dignité d’êtres humains.Sous l’impulsion de l’Agence juive, des centres d’accueil pour les enfants juifs orphelins s’ouvrent en Belgique. On y accueille des enfants de toute l’Europe. Après des mois de formation, les enfants quittent clandestinement la Belgique. Certains prennent un bateau partant d’Anvers. Les autres partent de Belgique dans des camions de la Brigade juive. Ils passent la frontière française et se retrouvent dans un nouveau camp, à La Ciotat, près de Marseille. Là, ils continueront leur entraînement dans l’attente des bateaux spécialement affrétés pour eux pour la partie du voyage la plus pénible: traverser la Méditerranée vers la Palestine et forcer le blocus britannique.«D’Auschwitz à Jérusalem» raconte simplement l’histoire de jeunes orphelins juifs qui ont décidé de prendre leur sort en mains pour commencer une vie nouvelle, pour créer une situation neuve. C’est une somme d’aventures individuelles qui sont l’éloge de la volonté de vivre.
Sois un Mensch, mon fils" est le portrait d’un homme, acteur et témoin, qui pour tenir la promesse faite à sa mère a dédié sa vie aux combats de l’humain. Le destin de David Susskind se confond avec l’histoire humaniste des grandes luttes du judaïsme des 60 dernières années, le droit à l’existence de l’Etat d’Israël, le droit à la liberté pour les juifs d’URSS, le droit à préserver Auschwitz comme lieu de mémoire de l’humanité, le droit des peuples israélien et palestinien à vivre en paix dans deux états, le droit à l’expression de l’identité juive laïque
À partir d’une usine vide, d’un nom de famille et d’une malle d’archives, la déambulation poétique d’une apprentie cinéaste, qui s’installe chez sa grand-mère. Une rêverie sur l’invisible et sur l’oubli, tissée de matières éparses, archives et jeux de langage, pour un film-carnet s’interrogeant sur la transformation du corps féminin, la transmission impossible et la matière du temps.