Mots clés : Art
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Originaire de Woolwich, une banlieue populaire du Sud-Est de Londres, rien ne présageait que Ray Richardson deviendrait l’une des figures majeures de la peinture figurative britannique. Ancré sur la rive Sud de la Tamise, c’est là qu’il trouve la matière de son oeuvre et les sujets de ses portraits. Il transpose dans sa technique picturale traditionnelle, des techniques cinématographiques propre au langage du « film noir ».
En 1966, le peintre René Michel, âgé de 33 ans, rompt avec le monde de l’art et des galeries, qu’il compare à des marchands de coca-cola. Il arrête son travail pictural et se retranche en sa singularité afin d’accomplir une œuvre graphique, réalisée en noir et blanc. L’œuvre initiale est faite de signes travaillés et retravaillés, encore et encore, jusqu’à “épuisement” de l’agencement et du sens. Elle se compose d’écrits qui s’interposent et s’imposent, parallèlement ou simultanément au travail graphique. L’œuvre se répartit en plusieurs intitulés. René Michel fera de ce travail artistique un engagement expérimental qui l’affectera jusque dans le corps. Un travail, qu’il paie de sa personne et qui nécessite à chaque fois, un régime alimentaire particulier. Le film se présente délibérément comme étant une simple conversation avec l’artiste. Un espace s’est ouvert qui, pour la première fois, a permis à René Michel de nous parler de cette œuvre graphique. Ce film nous permet d’entrer, un tant soit peu, dans l’univers de cet artiste singulier, complètement inconnu du grand public.
Aujourd'hui, Tony Froissart, 18 ans, doit passer une audition pour l'entrée au conservatoire, section art dramatique. Mais son ami Steven, censé lui donner la réplique, n'est pas là. Après avoir échoué à lui trouver un remplaçant, Tony quitte les lieux, déterminé à ne plus jamais adresser la parole au traître.
Un imposant palace en travaux, le Musée Royal d'Afrique Centrale en Belgique.
Au sommet des piliers, le grand “L” du Roi Léopold II, fondateur de ce musée et considéré comme un des génocidaires du 20e siècle...
On entend une voix africaine, qui hante ces lieux... Le musée va-t-il enfin raconter la vérité à propos de la colonisation belge ? Prendra-t-il en considération la restitution de cet héritage au Congo ou arrivera-t-il à un accord avec le nouveau Musée National du Congo à Kinshasa et aussi par exemple le Musée des Civilisations Noires à Dakar au Sénégal ?
D'autres musées en Europe et en Afrique vont-ils se confronter à cette question ?
Alors que le monde de la culture est totalement à l’arrêt, cinq danseurs s’efforcent de poursuivre leur pratique et nourrir leur passion. En période de confinement, ils inventent des moyens d’exercer leur art : des battles, des workshops ou encore des talks s’organisent et rassemblent la communauté en pleine pandémie mondiale. Grâce aux réseaux sociaux, des connexions se créent à l’international et un nouveau mode d’échanges se développe. De là des questions émergent : qu’est-ce que cela a de positif et apporte à la culture ? Est-ce qu’un monde temporaire est viable ?
Le film dévoile encore l’après confinement, le retour des événements en live et la perception qu’en ont eu les danseurs.
Une plongée au cœur d’une communauté : son vécu pendant le confinement et aujourd’hui, une nouvelle réalité révélée.
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