Mots clés : Mémoire
La mémoire de Nelly est un film documentaire qui part sur les traces du passé de ma grand-mère, femme coloniale dans l’ancien Congo belge. Bien qu’elle ait passé 12 années là-bas, elle ne m’en a jamais parlé. 20 années après son décès, je tente de comprendre, à l'aide d'archives familiales, d'animations et d'interviews, la raison de ce grand silence. Qu'a-t-elle vu là bas ? Et si elle n'a pas voulu voir, comment mettre en images un regard détourné ?
Olivier est un pharmacien hypocondriaque qui consulte régulièrement ses collègues médecins. Incapable de répondre à la question récurrente des antécédents familiaux, il décide de mener l’enquête sur son père biologique. Obnubilé par ses recherches et inquiet des réponses qu’il trouve, il en oublie l’essentiel...
Je pars en voyage et j'emporte avec moi : un os d'éléphant pour remuer la nourriture, une plume pour attraper les termites ailées, huit papillons, une corde faite de racines odorantes... et 150 mètres de film exposé mais pas encore développé destiné au ministère des Colonies.
« Mémoires de missionnaire » raconte la colonisation belge au Congo à travers le prisme de l’évangélisation. Les derniers témoins de cette époque livrent le destin étonnant et méconnu d’hommes d’église qui se sont exilés au bout du monde pour porter la bonne parole. Leurs témoignages nous offrent un éclairage différent sur cette période. Le récit se construit à partir de l’histoire singulière de Félix Marcel, le grand père de la réalisatrice, qui découvrit l’Afrique en 1934 comme jeune prêtre ordonné et en revint 30 ans plus tard, marié et père de cinq enfants. A partir des carnets de notes de Félix Marcel, la réalisatrice entreprend un voyage entre la Belgique et le Congo, sur les traces de ces missionnaires marqués à tout jamais par leurs expériences en Afrique.
Nobody has to know est sélectionné dans le cadre du Prix des lycéens du Cinéma 2023-2024 ! Si vous y êtes inscrit, nous vous encourageons vivement à découvrir les films avec vos classes au cinéma en priorité. La Fédération Wallonie-Bruxelles intervient dans la prise en charge des tickets d’entrée. Pour plus d’infos: prixdeslyceens@cfwb.be.
Phil s’est exilé dans une petite communauté presbytérienne sur l'Île de Lewis, au nord de l'Ecosse. Une nuit, il est victime d'une attaque qui lui fait perdre la mémoire. De retour sur l’ile, il retrouve Millie, une femme de la communauté qui s'occupe de lui. Elle lui révélera bientôt leur plus grand secret : ils s’aimaient en cachette.
Ongles Rouges raconte le trajet singulier que font ensemble sept femmes. L'une est dehors, les autres sont dedans. L'une face à la mer, les autres en situation d’enfermement. Au fil des ans, de leurs lettres, de leurs rencontres, il est question de gestes quotidiens, de mémoire, de corps intime et de corps social. Ensemble elles évoquent leurs actions journalières, leurs rituels, leurs liens, leur état de femme, de fille, de mère et les marques du temps sur leurs peaux. Au fil du film se tisse un langage commun, une chorégraphie sensible et l'espace d'une vie à venir.
Le récit collectif de l’Affaire Dutroux, racontée par la génération des enfants des 90s. Leurs souvenirs sont altérés par le temps, déformés par le prisme médiatique et leur regard d’enfant. Ensemble, ils livrent une version intime de l’histoire. Un morceau de mémoire collective.
Ada a 19 ans. Elle accepte d'aller dîner chez un type qu’elle connaît. Tout va très vite, elle ne se défend pas. Son sexe est déchiré, son esprit diffracté. Malgré ça, ou à cause de ça, elle retourne seule, à deux reprises, se confronter à cet homme. Son récit se mélange à ceux d'autres, tous différents et pourtant semblables. La même sale histoire, insensée et banale.
« Je pense qu’il faut raconter le courage tranquille de ces femmes qui ont tout risqué pour sauver des enfants. »
Un simple maillon est un message unique d’humanisme et d’humanité. Le témoignage d’Andrée Geulen raconte l’histoire de 12 femmes, la manière dont elles se sont organisées en Belgique occupée pour sauver des milliers d’enfants.