Filmographie : Dérives
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À bord de l’Aquarius, en tant que photographe, Hara rencontre Max.
Max est chef de l’équipe qui réalise les sauvetages des migrants en mer. Ils font quelques voyages ensemble. Frappée par l’interdiction de circuler infligée au bateau qui perd son drapeau lui permettant d’accoster, condamnée à rester à terre, Hara décide de faire un film. Une lettre à l’enfant qu’elle attend de Max. Dans cette lettre se tissent les souvenirs personnels de Hara, sa rencontre avec Max et certaines histoires entendues sur le bateau. Des migrants racontent leurs voyages, leurs maisons perdues. Y a-t-il un lien commun entre nous? Y a-t-il une histoire commune ?
Au large des côtes tunisiennes, une médecin légiste examine le corps d’un jeune naufragé. En quête de vérité, elle s’interroge. Qui était-il ? Qu’a-t-il vu ? Et s’il pouvait parler ? À ses questions se mêle le chœur de Mères endeuillées. Elles évoquent des souvenirs et parlent de leurs fils qui apparaissent dans leurs rêves. Elles racontent les derniers moments, la désolation qui pousse à prendre la mer et demandent justice ! Dans la même nuit, issus du même village, ils sont neuf gamins à avoir tenté la traversée meurtrière. Seul un survivant pourrait raconter l’histoire de ce naufrage. Le film tente l’expérience d’être au carrefour d’espaces et de temps potentiels, d’émotions et de conventions qui viennent d’horizons différents mais qui ne cesse de se croiser.
Dans le 1er volet, Les murs de Dinant, sept "témoins" se souviennent des grands massacres de civils des 23, 24, 25 août 14, commis dans la ville par les troupes allemandes. Ils sont les descendants des familles victimes, ils racontent leur histoire familiale broyée par la tragédie, un héritage qui passe de génération en génération. Leurs récits révèlent les traces profondes que ces crimes contre l'humanité ont laissées, d'autant plus vives qu'aucune justice n'a sanctionné les coupables. Longtemps, la légende des francs-tireurs belges a servi de justification aux autorités et aux historiens allemands. A Dinant, une délégation officielle allemande a reconnu les faits en 2001 et demandé le pardon, mettant un terme au ressentiment, mais la mémoire douloureuse persiste.
Trois journées d’août 1914, les 22, 23, 24. Plus de5000 citoyennes et citoyens belges sans armessont massacrés par des unités régulières del’armée allemande, leurs maisons sont pillées etincendiées. 8 villes, 83 bourgs et villages belgesdévastés dans ce qui a paru comme un accès defurie et de vengeance. En envahissant la Belgiquele 4 août 14, les troupes du Reich déclenchaientla 1ère guerre mondiale et se heurtaient à unerésistance inattendue de l’armée belge. Pourquoices meurtres de masse des civils ? Mon film estla réponse à cette question. Derrière les faitset les chiffres, il y a encore une parole vivante.Les descendants des familles massacrées n’ontpas oublié. Surtout quand jamais, leur famillen’a pu se reconstruire après les tueries. Ils nousracontent à Dinant et dans 4 villages de Gaume lepoids de ces crimes contre l’humanité, sur quatregénérations, leur tristesse et leur colère devantl’oubli et la non-reconnaissance de ces crimes etde leurs conséquences.
André Dartevelle, journaliste et réalisateur belge, a construit pendant plus de 40 ans une œuvre "en résistance", donnant inlassablement la parole aux opprimés. Témoin des conflits du monde, attaché aux questions de société en Belgique et plus généralement au travail de mémoire, il aura mis en lumière les grands combats sociaux et politiques de son temps. A travers son témoignage et celui de ses collaborateurs, il revient avec force sur les moments clés de notre histoire contemporaine.
Christophe Hermans participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Victor a 17ans. Peu à peu, il perd la vue. C’est irrévocable. Refusant ce handicap, Victor se bat pour rester un adolescent ordinaire et devenir un adulte comme les autres. Aujourd’hui, Victor a décidé de prendre son envol et de s’inscrire à l’Université pour y suivre des études de droit.
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