Filmographie : André DARTEVELLE
Chômeur, pas chien !
André DARTEVELLE
- BE - 1999 - 01h02min
Jean-Luc livre à ses clients au cours d’interminables tournées par monts et par vaux, les pains qu’il fabrique la nuit. Le jeune boulanger écrasé par le travail compte dans sa clientèle de nombreux chômeurs qu’il prend le temps d’écouter et de conseiller. Il essaie de trouver les mots justes pour encourager les plus résignés ou calmer ceux qui au bord de la crise de nerf, le prennent à témoin de leur rage. Le film suit tantôt les démarches des chômeurs auprès de l’administration, tantôt leurs confrontations avec les fonctionnaires qui leur demandent de justifier leur composition de famille.
Marcourt ou la mémoire secrète
Francis DUJARDIN
, André DARTEVELLE
- BE - 1996 - 01h00min
Le 9 septembre 1944, dix habitants de Marcourt sont brûlés vifs par les Nazis, qui agissent par représailles à la suite d'une attaque de la résistance locale. Depuis quarante-sept ans, les familles des victimes en veulent aux anciens résistants. Le film raconte l'histoire de l'Histoire, l'histoire au passé et au présent, comment le village vit aujourd'hui dans le souvenir, ravagé par un mur qui sépare le clan des "résistantialistes" et celui des anti-résistants. C'est dans l'espace confiné du village que se règlent les comptes, l'Allemagne, la barbarie nazie, c'est déjà trop loin. Cloués par la douleur, ils sont tous là, comme si c'était hier, sur les bancs de bois, dans la lumière du soleil couchant, coincés entre les murs épais de la chapelle commémorative et le cimetière, à se cogner les ailes aux fantômes du passé. Derniers témoins d'un village des Ardennes belges qui se meurt, toujours ils se souviendront, jamais ils ne pardonneront.
Marcourt ou la mémoire secrète (sous-titré anglais)
Francis DUJARDIN
, André DARTEVELLE
- BE - 1996 - 01h00min
On 9th September 1944, ten inhabitants of Marcourt were burnt alive by the Nazis as a reprisal against local Resistance fighters. For 47 years, the families of the victims have had a grudge against the ancient Resistance fighters. The film relates the story inside the History, the history in the past and in the present time, how the village lives nowadays in the memory of the tragedy, torn apart by a wall dividing the clan of pro-Resistance and that of anti-Resistance. Within the confined space of the village, both camps settle scores with each other, Germany, the nazi barbarity, it lies too far away. Rooted to the spot with distress, they stand all there, as if it was still yesterday, on wooden benches, in the sunset light, stuck between the thick walls of the memorial chapel and the cemetery, naging their wings against the ghosts of the past. As the last witnesses of a village in the Belgian Ardennes which is dwindling away, they will always remember and they will never forgive
Trois journées d'août 1914 - Les villages contre l'oubli
André DARTEVELLE
- BE - 2014 - 01h35min
Trois journées d’août 1914, les 22, 23, 24. Plus de 5000 citoyennes et citoyens belges sans armes sont massacrés par des unités régulières de l’armée allemande, leurs maisons sont pillées et incendiées. 8 villes, 83 bourgs et villages belges dévastés dans ce qui a paru comme un accès de furie et de vengeance. En envahissant la Belgique le 4 août 14, les troupes du Reich déclenchaient la 1ère guerre mondiale et se heurtaient à une résistance inattendue de l’armée belge. Pourquoi ces meurtres de masse des civils ? Mon film est la réponse à cette question. Derrière les faits et les chiffres, il y a encore une parole vivante. Les descendants des familles massacrées n’ont pas oublié. Surtout quand jamais, leur famille n’a pu se reconstruire après les tueries. Ils nous racontent à Dinant et dans 4 villages de Gaume le poids de ces crimes contre l’humanité, sur quatre générations, leur tristesse et leur colère devant l’oubli et la non-reconnaissance de ces crimes et de leurs conséquences.
Trois journées d'août 1914. Les murs de Dinant
André DARTEVELLE
- BE - 2014 - 01h50min
Dans le 1er volet, Les murs de Dinant, sept "témoins" se souviennent des grands massacres de civils des 23, 24, 25 août 14, commis dans la ville par les troupes allemandes. Ils sont les descendants des familles victimes, ils racontent leur histoire familiale broyée par la tragédie, un héritage qui passe de génération en génération. Leurs récits révèlent les traces profondes que ces crimes contre l'humanité ont laissées, d'autant plus vives qu'aucune justice n'a sanctionné les coupables. Longtemps, la légende des francs-tireurs belges a servi de justification aux autorités et aux historiens allemands. A Dinant, une délégation officielle allemande a reconnu les faits en 2001 et demandé le pardon, mettant un terme au ressentiment, mais la mémoire douloureuse persiste.