Filmographie : Atelier Graphoui asbl
Dans une caserne fantomatique, le Docteur A et l’Infirmier O se cherchent. Ils combattent la nuit avec leurs armes : la gravure sur bois et le cinéma.
Philippe De Pierpont participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Bujumbura, capitale du Burundi 1991.Des enfants scolarisés réalisent leur premier dessin animé. Ils ont choisi de parler des « Birobezo », les gosses de la rue. Dans la foulée de leurs dessins, d’autres regards, d’autres paroles racontent la vie dans la rue … Première rencontre avec un groupe de six enfants qui dorment dans une Station-service ; premier épisode d’une chronique qui les accompagnera dans les années à venir.
Ce petit film est le fragment d’une enquête intime, une tentative de remonter le fil des générations afin d’effleurer un moment de bascule. Dans un acte psychomagique dessiné et intuitif, mes mains se feront médiatrices entre l’invisible et le visible.
Hermanovce, Slovaquie.
Un village rom au fond de la vallée. De vieilles baraques et de nouvelles en béton.
Un esprit qui rôde...celui de Vozarania, l'ancêtre qui continue à transmettre ...de mère en fille.
Quatre femmes rom nous racontent leur quotidien à travers des gestes séculaires, au fil de mots qui voyagent à la frontière avec d'autres mondes..
Histoires de cheveux rouges et de café noir...
Transmission mais aussi oubli...
Philippe De Pierpont participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Des jeunes parcourent leur ville. D’une rue à l’autre. C’est une autre vie. Tu suis quelqu’un dans la ville et tu te trouves dans une autre ville. Une ville faite des rues de Tunis, de Bruxelles et de Dakar. Est-elle imaginaire ?
Dame, poussières est basé sur une interview de Latifa, ma femme de ménage. Depuis dix ans, pour des raisons de santé, je suis aidée par les aides ménagères du Centre familial de Bruxelles. Sans savoir quelle forme cela prendrait, j'ai toujours eu envie de faire quelque chose sur elles, pour rendre compte de leur disponibilité, de leur ouverture, et du fait que leur travail ne consiste pas seulement à faire le ménage chez les gens! Car tout en travaillant, ces femmes papotent, s'intéressent à vous, se souviennent de vous, vous questionnent et vous parlent du monde. Pour certaines personnes aidées, il s'agit de l'unique contact avec l'extérieur...
A travers le portrait que Latifa fait de Madame Kaslawska, une femme tchèque qu'elle a aidée pendant dix ans, et à travers les dessins, on peut s'imaginer le genre de relation qui se crée au fil des jours, au fil d'une aide qui s'avère très précieuse.
“De Lola à Laila” prend pour tremplin le récit personnel de la mère de la réalisatrice, durant les années d’après guerre en Espagne, pour parler peu à peu d’émancipation, de lutte, de mouvement, de grains, de cinéma. D’une génération à l’autre, du passé au présent, d’une mère à sa fille, le film avance aux rythme des vagues et au son d’une pellicule super8, pour faire éclater la vie.