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RAS Nucléaire, rien à signaler
A l’aide de nombreux témoignages, l’enquête dénonce l’évolution des conditions de travail dans le secteur du nucléaire, celles-ci étant étroitement liées à la sécurité des centrales. Particulièrement pointé du doigt, le recours à la sous-traitance au sein d’un marché libéralisé de l’énergie. Celui-ci concerne aujourd’hui le ménage dans les bureaux, aussi bien que la direction générale, en passant par les opérations de maintenance les plus délicates.
L'or bleu
Une critique de la gestion libéralisée de l’eau – thèmes à exploiter et éléments d’analyse de la mise en images
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OU EST L'AMOUR DANS LA PALMERAIE un film de Jérôme Le Maire
Une palmeraie, une oasis bien délimitée, en plein désert, plus ou moins 15 kilomètres de long et 20.000 habitants. L’environnement, le lieu sont filmés dans toute leur beauté, sans accentuation stylistique mais comme, pour chaque fois, montrer un décalage entre un paysage somptueux et la misère d’y vivre, la distance entre le rêve et la réalité. L’analogie avec l’oasis peut évoquer toutes sortes de luxuriances mais, surtout, une palmeraie est une sorte d’île entourée de sable, où la tradition, coupée de toute modernité, de toute influence urbaine, subsiste comme la seule raison, la seule organisation.
SOUS LA MAIN DE L'AUTRE un film de Vincent Detours & Dominique Henry
Diffusion sur Arte - Vendredi 24 juin 2011 à 22h55
LE GESTE ORDINAIRE un film de Maxime Coton
L’usine est cette évidence du paysage que le regard veut abstraire, intruse, elle épuise l’espace où elle s’évase, indésirable, nécessité tacite. Sa mise à l’écart entraîne celle de ses hommes, les efface à moitié : les ouvriers, l’usine les avale et c’est presque à la dérobée qu’ils œuvrent, regroupés, renommés masses, bras, voix, sueurs, forces.
CLEJANI - HISTOIRES un film de Marta Bergman et Frédéric Fichefet
Dans cette chronique sombre – les vacillantes lueurs d’espoir sont à chercher dans les recoins et les replis de plans où une dureté implacable domine –, les cinéastes réussissent plutôt bien à éviter les deux principaux pièges qui les guettaient : l’apitoiement et le voyeurisme. Ce qui ne veut pas dire qu’ils ferment les yeux ; bien au contraire !
COIN ROUGE, COIN BLEU un film de Alain Marcoen
Les premières images du documentaire Coin rouge, Coin bleu se situent à l’intersection de ces histoires passées et récentes de nos villes. Des coins de rues, des maisons ouvrières, anciennes, la brique noircie, les trottoirs suant la pauvreté, mais des lieux hantés par un passé actif. C’est autour de ces zones urbaines-là que se perpétue, se transmet l’esprit de la boxe. On plonge vite dans les gymnases où l’on forme et entraîne les aspirants boxeurs. Rien de luxueux, mais il y a du monde, ça foisonne, de tous les âges et toutes les nationalités.
UN MONDE ABSENT un film de Ronnie Ramirez
Lorsqu’au début des années 2000, le réalisateur belge né au Chili Ronnie Ramirez (Santiago du Chili, 1971) part tourner dans le sud de son pays d’origine, dans la région d’Aysén, en Patagonie chilienne, le film qu’il en ramène est tout sauf exotique et touristique. Cadrant paysages (naturels, dénaturés, urbains, industriels… ) et gestes et paroles des hommes et des femmes qui y vivent (bucheron, ouvrières et ouvriers, activistes, animateurs de radios libres… ), si son film est politique il évite cependant l’écueil fréquent d’un cinéma militant trop « sloganesque », manichéen et étriqué. Particulièrement attentif au sonore et très subtil dans les transitions à la fois claires et organiques de son montage (monteuse : Michèle Maquet), il réussit plutôt à dresser la géographie – physique et humaine, politique et économique – d’une région en mutation forcée ; aussi dans ce que cela implique comme réalités apparemment non directement liées entre elles (et dont le cinéaste arrive à suggérer en quoi elles ne sont pas aussi disparates et déconnectées qu’elles n’y paraissent).