Filmographie : Cosmas ANTONIADIS
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C’est l’histoire d’enfants, de parents et de pédagogues qui veulent mettre l’éducation au centre de leurs préoccupations. C’est l’aventure d’enfants qui veulent grandir dans la société avec toutes les connaissances nécessaires pour y arriver et devenir ainsi des citoyens équilibrés. C’est le récit d’une année scolaire dans deux écoles de Schaerbeek où les élèves sont tous issus de l’immigration. C’est une opportunité fantastique qu’auront certains d’entre eux de participer à une première, suivre des cours à l’université des enfants sur le site de l’Université Libre de Bruxelles. C’est l’évocation de leur quotidien et de leur parcours familial. C’est un film qui montre que le déterminisme social pourrait être un concept dépassé si l’on donne toutes les chances à un ascenseur social formidable : l’école.
Le figurant, c’est cette silhouette sans rôle, sans nom et sans voix qui traverse les décors pour que les scènes d’un film paraissent “vraies”. Autant d’archétypes fragmentant le peuple en multiples communautés. Mais qui se cache réellement derrière ces “étiquettes”, quels humains, quelle part d’humanité, quel peuple ?
Dans son atelier, le peintre Walter Swennen nous invite à un va-et-vient savant et ludique, entre ses associations de pensée et ses matériaux de création, entre une manière d’être et une manière de peindre.
Né dans l’immédiat après-guerre, Walter Swennen produit depuis les années 80 une œuvre indépendante et radicale. Il tire la langue au langage. Quand les paroles tournent autour du pot et s’emmêlent les pinceaux, la peinture reste seule maîtresse du jeu, se jouant de l’arbitraire des images et des mots.
De Bruxelles à New York, avec la complicité de la réalisatrice et de commissaires d’art contemporain, Swennen dialogue avec ses tableaux. Et nous voilà pris par le gai savoir du peintre philosophe, où Buster Keaton tombe sur Le Titien, Krazy Cat monte à Dada, Mickey met des oreilles à Mallarmé et Boris Vian improvise avec Thelonious Monk. Walter Swennen a l’art de ne pas se prendre au sérieux mais de parler sérieusement de la peinture.
C’est un drôle de grand peintre belge que le film nous révèle avec une espiègle pertinence.
La langue wallonne - partie intégrante de l’identité belge francophone - son origine, ses particularités et son avenir sont abordés à travers le parcours de plusieurs personnes et leur attachement à ce patrimoine identitaire. Un mouvement de résistance s’est installé naturellement face au risque de voir le wallon disparaître.
Frans Masereel est l’une des figures artistiques belges les plus passionnantes du 20e siècle. Son œuvre, essentiellement composée de gravures en noir et blanc, est un cri de révolte contre les tragédies de son temps. Contraint à un exil forcé en raison de ses convictions pacifistes, il incarna aux côtés d’écrivains comme Stefan Zweig et Romain Rolland, le rêve d’une Europe culturelle et fraternelle. À travers une correspondance imaginaire adressée à l’artiste, le film esquisse le portrait d’un homme libre qui, sa vie durant, tenta de s’affranchir des marchands d’Art pour mettre sa création entre toutes les mains.
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