Filmographie : Pascal Zander
“Elles” ont de 20 à 65 ans. Elles sont “femmes de ménage” comme on le dit encore trop souvent. Tous les matins elles s’en vont travailler chez les autres. Certaines d’entre elles n’ont pas fait d’études : elles ont connu le travail en usine, ou au noir. D'autres encore ont été vendeuses, éducatrices, enseignantes ou aides-soignantes… Et puis il y a eu les basculements de la vie ; un homme qu’on quitte ou qui s’en va, les gosses qui attendent, des horaires qui rendent impossible la vie de famille dans un travail qu’on aimait, et on plonge dans le travail ménager : ce travail dont personne ne veut et qui depuis la nuit des temps est réservé aux femmes. Un travail qui à en croire une opinion encore très largement répandue, n’exigerait aucune qualification. Aujourd’hui elles sont plus de 165 000 employées dans le secteur des “Titres-Services”. Ce chant choral inédit dessine le contour de la condition de ces femmes courageuses et lumineuses qui font le pari d’écrire une nouvelle page de leur travail…
Ils viennent d’Afghanistan, d’Irak, de Syrie ou d’Erythrée. Accompagnés de leurs parents, ils ont fui la guerre et les persécutions. Propulsés sur les routes, ces enfants de l’exil ont dû faire face, malgré leur jeune âge, à de multiples dangers pour rejoindre l’Europe. D’autres ne sont jamais parvenus au bout de ce périple, engloutis dans les flots de la Méditerranée, le froid des montagnes ou les réseaux d’esclavage. Tous ont un point commun : ils n’aiment plus ni la forêt, ni la montagne, ni la mer…
Aux quatre coins de la République Démocratique du Congo prolifèrent de petites radio télévisions locales. Indépendantes du pouvoir, proches des habitants et de leurs difficultés de vie, elles connaissent une large audience. Au Katanga, la chaîne RTM est particulièrement appréciée. Ses journalistes y font courageusement leur métier. Chaque jour, ils racontent ce qu’est la vie dans l’une des villes minières les plus riches du pays, Kolwezi.
Un cabinet de consultation, dans un hôpital public, en Belgique. Un médecin y reçoit des patients : des hommes et des femmes, souvent accompagnés d’un proche. La plupart sont gravement malades, et ils le savent. Ils sont venus pour parler de leur fin de vie. Autant que les circonstances et pour autant que la loi le leur permette, ces patients veulent en effet choisir leur mort. Les dialogues sont francs, intenses, et d’une authenticité bouleversante. Ils sont surtout empreints d’une grande douceur. "Les mots de la fin" donnent à voir ces rencontres, avec discrétion et respect. Le film montre aussi les soignants, dans leurs échanges et leurs questionnements. Une leçon de vie, et d’humanisme...