Filmographie : Marie PAULUS
Fabrice Du Welz participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Au départ, il y avait André, le mauvais cheval. Et Pic Pic, le cochon magique. Un jour, sur les bancs de la Cambre, Stéphane Aubier rencontre Vincent Patar. Ou le contraire. Et cette rencontre sera le point de départ d’une longue aventure et une histoire d’amitié de plus de trente ans.
Des Cowboys et des Indiens, le cinéma de Patar et Aubier raconte Stéphane et Vincent, mais aussi le collectif qui gravite autour du duo. Un collectif qui a créé une marque de fabrique et un humour singulier.
Lorsqu’ils vivaient ensemble à la rue Tenbosch, Patar et Aubier construisent ce qui fera plus tard leur univers atypique, composé à la fois d’un drôle d’absurde et de voix étranges. Si l’appartement ressemble à un capharnaüm, ça n’en est pas moins une source de créativité : comme imaginer des assemblages de carton qui deviendront le terrain de jeu de Claudy, le chat. Ou nommer le poêle Francis. Ou encore passer des journées entières à confectionner des masques pour surprendre le colocataire à son retour. Parce que les blagues de Cowboy et Indien ne sortent pas de nulle part. C’est du monde farfelu, inspiré de la vie réelle des auteurs et de leurs amis, que les récits sont puisés.
Accompagnés de comparses aussi fous qu’eux, tels que Rémy Belvaux, Manu Demeulemeester ou Bernard Plouvier, le combo place déjà à la Cambre les jalons de ce qui fera plus tard leur renommée. Touche à tout, ils passeront au cours des années du dessin, au comic book et, évidemment, à l’animation de petits personnages. Alors qu’ils rencontrent Vincent Tavier, ils font de Panique au Village une série. Et ce n’est que le début …
Fabrice du Welz signe un portait intimiste du tandem et retrace l’histoire de leur cinéma, Panique au Village à Ernest et Célestine, au travers d’anecdotes. Car ce collectif n’est pas composé que de collègues. Les journées sont rythmées par un horaire de travail bien précis, à la limite administratif, mais les soirées, elles, sont allumées. Et on se retrouve dans les salles de concerts pour boire des coups, entre potes.
Dans ce septième titre de la collection Cinéastes d’aujourd’hui, co-écrit par Luc Jabon, il y a de la bière et de la bienveillance. Du gros son et de l’amitié. Une tendresse toute sincère et une coiffure banane. Des héros profondément dada, punks, sincères, féroces. Et le récit d’un groupe, aux aventures aussi dingues que celles de leurs personnages et aux esprits aussi louches que leurs répliques. Car l’ensemble de cette tribu a une part de responsabilité dans les films de Patar et Aubier : ils sont un peu tous, quelque part, des Cowboys et des Indiens.
Lisa accueille une famille somalienne, le temps de leur convocation au service des étrangers. C'est une rencontre entre deux mondes, entre bienveillance et difficulté de communiquer. Dans le silence, naissent le doute et l'angoisse. Au-delà de la raison ?
Magritte du meilleur court métrage de fiction 2016
Règle n°1 : ne nourrissez jamais les ours.
Règle n°2 : ne vous approchez pas à moins de 100 mètres.
Règle n°3 : évitez de surprendre un ours.
Règle n°4 : gardez toujours votre chien en laisse.
Maintenant que vous connaissez les règles, nous vous souhaitons un agréable séjour dans le parc naturel de l'ours noir.
Le Tour de France. Des fidèles en haute montagne, Une étape qui approche, Des virages de camping-cars, La grand-messe va commencer
Des hommes de 20 à 40 ans, confrontés à une grossesse non prévue et le plus souvent interrompue, dévoilent leurs ressentis et réflexions sur cet événement. À travers ces récits de vie, c’est la place de l’homme dans les rapports femmes/hommes que le film questionne.
Magritte du Meilleur court métrage de fiction 2017
Tom, un comédien flamand, remplace au pied levé un ami doubleur. En général, Tom fait des voix de personnages de dessins animés mais aujourd’hui il se retrouve en studio pour un film pornographique en français. Catherine, une comédienne expérimentée, sera sa partenaire. Tom jouera le plombier.
Ils sont comédiens, danseurs ou metteurs en scène. Ils sont confinés, déconfinés, reconfinés. Ensemble, ils jouent Phèdre de Jean Racine. Ce film est une véritable immersion dans une troupe théâtrale désireuse d’être, malgré tout. À travers Phèdre et les siens, c’est aussi l’histoire de la place de l’Art qui y est questionnée : à quoi bon créer si c’est pour le faire à l’encontre de ses exigences artistiques ? Par résistance, sans doute.
Chaque année de la Flandre à la Wallonie la kermesse traverse nos villes aux cours d'une tournée annuelle qui se perpétue depuis des siècles. Un "Quartier Nomade" qui squatte l'espace public le temps de la fête et que ses habitants les forains, font vibrer.
Le film questionne la tradition inconsciente qui les parcourt un miroir de notre culture, de notre collectivité. Au rythme des saisons et des rituels annuels le récit dévoile peu à peu cette communauté foraine attachante ancrée dans la Belgique. Qui est insidieusement est mis en péril par les mutations urbaines.
Une plongée dans l’état mental du guerrier de la liberté : Ils sont belges. Ils ont plus de 90 ans. La Résistance rend résistant. Leurs souvenirs sont ardents. Stan était élève à l’athénée royal de Koekelberg, Ulysse étudiant en médecine à l’ULB. Les deux anciens maquisards se replongent avec délectation dans les “dirty tricks” qu’ils infligèrent impunément à l’occupant. L’Histoire à hauteur d’homme. De l’humain, oui, mais dans ce qu’il a de meilleur, dans ses plus hautes inclinations, où le courage se mêle à la ruse, où l’inventivité côtoie l’intelligence et l’audace, où la coopération est au service de la non-résignation.