En suivant cinq mineurs de Potosi âgés de 21 à 54 ans dans leur rapport aux fantômes et aux légendes, “L’Âge des morts” parle de la fragilité de l’homme et de ce qui l’entoure. En s’enfonçant dans les mines du diable, ces hommes abandonnent quotidiennement le décor majestueux des Andes boliviennes pour le confinement et l’obscurité de la mine. Leur identité s’efface lorsqu’ils rejoignent ce lieu chargé d’histoire et de fantômes. En s’attardant sur les détails corporels et matériels qui rendent palpable le travail minier, nous partons à la recherche d’un temps révolu qui trouve sa trace dans la répétition du geste physique du mineur. Épidermique et sensoriel, le film voyage à travers les peurs, les rêves, les légendes et les superstitions pour les confronter à la réalité du quotidien.

L'art et la guerre, la convoitise et l'avarice, les scandales et les intrigues et, par dessus tout, le libertinage le plus effréné... Des siècles durant, les récits des aventures sexuelles de Catherine la Grande ont alimenté notre imagination. Le réalisateur Peter Woditsch est allé à la recherche des trésors érotiques de la grande tsarine de Russie et, en particulier, d'un salon secret foisonnant d'illustrations sensuelles : meubles, tableaux, sculptures, murs et plafonds y constituaient autant de représentations licencieuses de l'acte sexuel. C'est dans cette pièce retirée que Catherine s'adonnait, en compagnie de ses nombreux amants, à la pratique de ses fantasmes les plus voluptueux. En 1941, quelques soldats allemands furent les derniers à contempler dans son intégralité cet intérieur si exotique. Son contenu s'est ensuite volatilisé. À moins que...

L'art érotique est créé par les artistes les plus réputés et pourtant les spécialistes ignorent où se cachent ces trésors. Le réalisateur Peter Woditsch mène l'enquête et tente de retracer les œuvres perdues ou oubliées d'un art fascinant. L'art érotique est caché dans les coffres des banques, dissimulé derrière les murs épais et les portes secrètes du Vatican, dans les voûtes du Louvre, dans les universités et les alcôves de la British Library ou chez des particuliers. Pourquoi cet art si évocateur est-il détruit, dissimulé ou ignoré dans un monde où l'érotisme est partout et envahit les journaux, la télévision, les vidéos et Internet ?