Filmographie : Pilar MORALES
La Belgiq'kitsch
Richard OLIVIER
- BE - 1990 - 01h00min
Immense fresque à la manière de la célèbre toile fantasmagorique de James Ensor peignant l'entrée du Christ à Ostende. PATCHWORK de gens et de décors, scanner de personnages vivant en Belgiq'kitsch dans laquelle l'énorme côtoie le dérisoire, où l'inouï se mélange au pathétique et où, bien évidemment, les réalités surpassent les fictions qui s'en inspirent. Document ethnographique, témoignage de l'état mental et psychopathique de quelques-uns des sujets de S.M. Albert II, roi des Belges, à l'aube des années terminales de l'ultime décennie de ce "SIECLE DE L'OBJET, DU DECHET ET DU REJET".
Les fous du roi
Richard OLIVIER
- BE - 1993 - 00h56min
Ce film pourrait être une " histoire belge ". Il téléscope l'art au pays des moules-frites. Poliart, Lizène, Evôye, Stas, Bucquoy, Broodthaers, Blavier se retrouvent dans la même marmite. Broodthaers fait la sauce : " la casserole de moules " est au centre du sujet. Isy Brachot en est le Monsieur Loyal et les cuisiniers d'un restaurant bruxellois la vox populi. Et pendant ce temps-là une marchande de frites flamande amateur de chromos regrette un " petit " Magritte qu'elle aurait pu acheter si bon marcher. C'est elle qui prosaïquement dit l'absurdité de la situation où les meilleurs sont réduits à être bons quand ils sont morts. Et Bucquoy, en écho révolté, décapite le roi.
Peaux de chagrin
Richard OLIVIER
- BE - 1997 - 00h55min
" Dieu créa le Monde en six jours. Le septième il déprima et se naturalisa. " dixit Richard Olivier.
L'idée de la disparition définitive d'un compagnon aimé, choyé, adoré peut être ressentie par certains comme étant insupportable. Aussi, la loi l'autorisant, sinon pour un être humain, du moins pour l'animal, il arrive que d'aucuns fassent appel aux bons soins des taxidermistes, de ces naturalistes surdoués qui " immortalisent " leurs patients en les restituant dans leur image tri-dimentionnelle.
Peaux de chagrin, c'est l'histoire de ces solitudes désespérées que la perte d'un animal rendent plus pénibles encore. Seul subsiste, comme bouée de survie, le souvenir factice de l'animal tant aimé et ce besoin de le caresser pour retrouver un peu de bonheur passé.