A Recife, au Brésil, un éducateur de rue s’occupe des enfants perdus que la misère et la précarité poussent vers le mirage de la ville. Ils vivent sans rien avec la délinquance comme corollaire obligé. Les dirigeants soudoient les porteurs d’armes pour se débarrasser de « la vermine » . Un constant et un questionnement sur base d’images et de paroles insoutenables.

Portraits d’enfants dans un centre d’hébergement pour demandeurs d’asile. Depuis le jour où ils ont quitté leur pays jusqu’au jour où leur sort sera fixé, leur vie est mise entre parenthèses. Il leur est difficile de construire un avenir, ou seulement de l’imaginer. Ils doivent apprendre à vivre au jour le jour, sans projet, dans l’incertitude du lendemain. Ils ont déjà dû quitter des amis, des amies à qui ils s’étaient attachés, ils essayent de comprendre pourquoi ils n’ont pas de maison comme les autres enfants, pourquoi il faut apprendre une nouvelle langue…. Leur quotidien et les questions que se posent ces enfants formeront la trame du film. Une suite de « Pourquoi ? » qui resteront peut-être sans réponse, mais des « Pourquoi ? » qui nous feront mieux comprendre comment l’exode est vécu, expliqué et compris par des enfants et des adolescents.

L'école de la vie est le dernier volet du triptyque documentaire de Roger Beeckmans consacré aux écoles dites à discrimination positive, ce que certains appellent trop communément des filières poubelles. Il témoigne cette fois de cette étape finale de l'apprentissage scolaire que sont les centres de formation professionnelle en alternance pour ces jeunes souvent issus de l'immigration, arrivés là par défaut ou conviction.

Dix ans nous séparent du mois d’avril 1994 année du génocide au Rwanda. A Bruxelles au printemps 2001 à l’issue du procès des quatre de Butare » quatre prévenus rwandais sont reconnus coupables de génocide. « Nos cœurs sont vos tombes est un film sur la mémoire, la justice, le temps qui passe et sur une difficile réconciliation souhaitée par le gouvernement

2ème volet de cette trilogie sur l’insertion des jeunes immigrés en Région Bruxelloise, ce film est une succession de portraits de jeunes qui osent s’exprimer sur l’égalité garçons, filles, sur la religion, sur l’intégration « d’où je viens, qui je suis » avec la témoignage des enseignants.

L’Ecole n°1 est une école primaire, située dans un quartier de Bruxelles à forte population allogène. C’est une école dite à discrimination positive. Une épithète aussi injurieuse qu’infâmante "d’école poubelle" lui colle à la peau. Elle accueille des enfants venus de vingt-trois pays différents. Les enfants belges se comptent sur les doigts de la main. Le directeur est un humaniste. Il mène au quotidien une lutte contre l’exclusion, l’échec et le racisme. Le film suit les événements de l’année scolaire, du jour de la rentrée en septembre 2001 jusqu’à la remise des prix en juin 2002.

On les appelle MENAS, Mineurs Etrangers Non Accompagnés. Ils ont fui la guerre, la violence, la misère. En 2013, plus de mille sont venus frapper aux portes de notre pays. Aidés jusqu’à l’âge de 18 ans, rêves, projets, études se brisent quand ils reçoivent l’ordre de quitter le territoire. Une si longue histoire signe le portrait de six jeunes, balancés entre jeux d’enfants, rêves d’adolescents et angoisses d’adultes. Car, à 18 ans, on n’est plus un enfant. Et, sans-papiers, on n’est plus rien. On n’existe plus.