Filmographie : Simon ARAZI
Khristine Gillard participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
« Dites bien que je suis peintre, écrivain et putain révolutionnaire ! Grisélidis Réal.
S’immergeant au coeur des écrits de Grisélidis Réal, scandaleuse femme publique, le film retrace le parcours intime et fulgurant d’une femme hors norme. Images fictionnelles inspirées des textes, dessins, photographies, entretiens, archives documentaires, s’entrelacent pour tisser le portrait pluriel d’une magnifique rebelle en quête de liberté et d’appartenance.
J'ai toujours voulu quitter Charleroi et toujours eu envie de filmer Charleroi - y capter les révolutions du temps. Une ville que je retrouve dans l’entre-deux d'un passé enfoui et d'un avenir qui n’est pas encore. C'est le portrait d’une cité industrielle avec ses effondrements, ses mutations, ses paysages et sa langue. Un film où se côtoient René Magritte, un campement de SDF, les acteurs d'un renouveau, l’inventeur du Big Bang, les Zèbres, le socialisme, les sidérations vécues dans l’enfance… Un va-et-vient à travers différents espaces-temps d'où émergent, à contre-jour, les lumières du Pays noir.
Le figurant, c’est cette silhouette sans rôle, sans nom et sans voix qui traverse les décors pour que les scènes d’un film paraissent “vraies”. Autant d’archétypes fragmentant le peuple en multiples communautés. Mais qui se cache réellement derrière ces “étiquettes”, quels humains, quelle part d’humanité, quel peuple ?
Dans le Temple d’Or d’Amritsar des centaines de volontaires préparent chaque jour 100 000 repas gratuits. La chorégraphie spontanée de ces nombreuses mains philanthropes révèle l’essence et l’atmosphère de ce lieu fascinant.
Samuel Tilman participe à Cinéastes en Classe. Invitez-le dans votre classe !
Kongo est une série documentaire en 3 épisodes consacrée à la colonisation du plus grand pays d’Afrique centrale, le Congo, dont le destin fut hors du commun.Cette série offre un éclairage original et neuf sur la région, en puisant dans l’historiographie récente et en recourant aux procédés de docu-fiction en animation. En 1908, croulant sous les critiques, Léopold II cède l’Etat Indépendant du Congo à la Belgique. Dans ce deuxième épisode, le Congo belge nouvellement créé assiste et observe le choc des idéaux qui prend place sous ses yeux… entre d’un côté une communauté blanche pétrie de certitude et convaincue de bien faire, et de l’autre une communauté noire tiraillée entre mixité et autodétermination.
Accès au dossier pédagogique: Cliquez ICI
A Bruxelles, un groupe de citoyens tâche pendant 5 ans de trouver, financer et réhabiliter un bâtiment qui accueillera des services sanitaires permettant aux plus démunis de « se refaire une beauté et redresser la tête ». Leur parcours du combattant, tant financier qu'administratif, prend les allures d’un film à suspense.
Sous la douche, le ciel donne à voir la transformation d’une idée en réalité, revendiquant la place de l’imagination comme moteur d’action citoyenne face à un horizon politique bouché.
Un imposant palace en travaux, le Musée Royal d'Afrique Centrale en Belgique.
Au sommet des piliers, le grand “L” du Roi Léopold II, fondateur de ce musée et considéré comme un des génocidaires du 20e siècle...
On entend une voix africaine, qui hante ces lieux... Le musée va-t-il enfin raconter la vérité à propos de la colonisation belge ? Prendra-t-il en considération la restitution de cet héritage au Congo ou arrivera-t-il à un accord avec le nouveau Musée National du Congo à Kinshasa et aussi par exemple le Musée des Civilisations Noires à Dakar au Sénégal ?
D'autres musées en Europe et en Afrique vont-ils se confronter à cette question ?