Nouveautés
De 1942 à 1944, 24.916 Juifs, hommes, femmes et enfants, ont été déportés de Belgique vers Auschwitz. Seuls 1.206 d’entre eux en sont revenus. Une poignée de nazis ont mis en place cette persécution, qui n’a pu avoir lieu qu’avec l’appui inconscient ou volontaire de certaines autorités belges. De nombreux films se sont intéressés au « Pourquoi ? » de ces événements. Modus Operandi s’intéresse au « Comment ? ». C’est notre histoire, à chacun d’entre nous.
Siegi Hirsch, un voleur d’idées, un « irréférencieux » ! Pour ne pas subir les problèmes de société, il les devance. Son éternelle soif d’apprendre l’empêche de se poser ou de théoriser son savoir. Siegi Hirsch a influencé de façon majeure la psychiatrie et la psychothérapie européennes. C’est par son travail de pédagogue et de psychothérapeute qu’il verse sa contribution à l’indispensable souvenir collectif. Témoin et acteur de la société, Siegi Hirsch mise une grande partie de son savoir-faire sur la créativité propre des gens à qui il s’adresse, ce qui en fait un « révélateur ». Educateur, formateur, thérapeute, il vit pour aider les autres à mieux vivre.
« Je pense qu’il faut raconter le courage tranquille de ces femmes qui ont tout risqué pour sauver des enfants. »
Un simple maillon est un message unique d’humanisme et d’humanité. Le témoignage d’Andrée Geulen raconte l’histoire de 12 femmes, la manière dont elles se sont organisées en Belgique occupée pour sauver des milliers d’enfants.
Yiddish Soul est un voyage au coeur de la renaissance de la chanson yiddish, au travers de la passion de Karsten Troyke, Shura Lipovsky, et les KlezRoym, jeunes artistes européens. Chava Alberstein et Myriam Fuks suivent avec émotion leurs parcours dans différentes villes d’Europe. Dans leur quotidien ou dans leurs tours de chant, ils nous transmettent le plaisir immédiat de la musique yiddish. Yiddish Soul est un film témoin de l’émotion entre ces artistes et la chanson yiddish aujourd’hui.
«D’Auschwitz à Jérusalem» raconte l’aventure humaine d’enfants juifs orphelins, survivants de la guerre, qui ont émigré clandestinement en Palestine de 1945 à 1948.De janvier 1945 à mai 1948, des dizaines de milliers de juifs, rescapés des camps de la mort, enfants et adultes cachés, vont tenter de rejoindre clandestinement la Palestine par la mer. En partant vivre en Palestine, ils veulent retrouver leur dignité d’êtres humains.Sous l’impulsion de l’Agence juive, des centres d’accueil pour les enfants juifs orphelins s’ouvrent en Belgique. On y accueille des enfants de toute l’Europe. Après des mois de formation, les enfants quittent clandestinement la Belgique. Certains prennent un bateau partant d’Anvers. Les autres partent de Belgique dans des camions de la Brigade juive. Ils passent la frontière française et se retrouvent dans un nouveau camp, à La Ciotat, près de Marseille. Là, ils continueront leur entraînement dans l’attente des bateaux spécialement affrétés pour eux pour la partie du voyage la plus pénible: traverser la Méditerranée vers la Palestine et forcer le blocus britannique.«D’Auschwitz à Jérusalem» raconte simplement l’histoire de jeunes orphelins juifs qui ont décidé de prendre leur sort en mains pour commencer une vie nouvelle, pour créer une situation neuve. C’est une somme d’aventures individuelles qui sont l’éloge de la volonté de vivre.
À la fin des 90's, le MP3 a laminé l'industrie musicale et la pratique de la musique live était considérée comme l’avenir. Le violent chamboulement de 2020 a mis sur le devant de la scène une pratique marginale : le livestream.
Intensifié par le confinement, ce type de prestations va-t-il devenir une norme, si éloigné de l'essence même du concert ?
Ouvrir le couvercle d’une poubelle peut sembler être un acte répugnant, et si c’était un acte politique ? Et si, à l’intérieur de cette poubelle, se trouvait le trésor que cache avec adresse notre société capitaliste ? Ouvrir ce carcan, ça s’appelle glaner.
Glaner pour vivre, glaner pour se nourrir, glaner pour crier haut et fort tout ce que nous jetons à la poubelle sans en avoir conscience. Chacun sa bonne raison de glaner…
A peine déconfiné, notre collectif est allé à la rencontre de trois asbl venant en aide aux plus démunis pour constater les effets de la crise soudaine du corona sur leur quotidien. Ébahis et admiratifs de l’énergie qu’elles ont déployé, nous nous sommes demandés : mais au fait, se sont-elles senties soutenues ?