Mots clés : Palestine
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« Masarat » : les chemins, les parcours en arabe. C’est aussi le cheminement du réalisateur, Gérard Preszow, qui le mène de Belgique en Palestine, sa judéité bruxelloise en bandoulière. Terre d’exacerbation des questions identitaires, la Palestine oblige chacun à se dire et à se définir. Clichés, stéréotypes, amalgames, identités revendiquées, identités désignées… La tragédie palestinienne face à la futilité belge? Ou, plus « simplement », dans l’un et l’autre cas, la transformation d’une crispation identitaire en la possibilité de l’écoute et de l’échange.
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“Masarat”: in Arabic, “the paths”, “the itinerary”. It also refers to the progression of the Belgian film director, Gérard Preszow, which drives him from Belgium to Palestine with his Brussels Jewish identity on his back.Land of exacerbated identity questions, Palestine forces everyone to introduce and identify oneself. Clichés, stereotypes, amalgams, asserted identities, assigned identities… Is the film about the Palestinian tragedy facing the Belgian futility? More “simply”, in one or the other case, it is about the transformation of a contorted identity into the ability to listen and to discuss.
«D’Auschwitz à Jérusalem» raconte l’aventure humaine d’enfants juifs orphelins, survivants de la guerre, qui ont émigré clandestinement en Palestine de 1945 à 1948.De janvier 1945 à mai 1948, des dizaines de milliers de juifs, rescapés des camps de la mort, enfants et adultes cachés, vont tenter de rejoindre clandestinement la Palestine par la mer. En partant vivre en Palestine, ils veulent retrouver leur dignité d’êtres humains.Sous l’impulsion de l’Agence juive, des centres d’accueil pour les enfants juifs orphelins s’ouvrent en Belgique. On y accueille des enfants de toute l’Europe. Après des mois de formation, les enfants quittent clandestinement la Belgique. Certains prennent un bateau partant d’Anvers. Les autres partent de Belgique dans des camions de la Brigade juive. Ils passent la frontière française et se retrouvent dans un nouveau camp, à La Ciotat, près de Marseille. Là, ils continueront leur entraînement dans l’attente des bateaux spécialement affrétés pour eux pour la partie du voyage la plus pénible: traverser la Méditerranée vers la Palestine et forcer le blocus britannique.«D’Auschwitz à Jérusalem» raconte simplement l’histoire de jeunes orphelins juifs qui ont décidé de prendre leur sort en mains pour commencer une vie nouvelle, pour créer une situation neuve. C’est une somme d’aventures individuelles qui sont l’éloge de la volonté de vivre.
Dans le village palestinien de Battir, on dit souvent que chaque pierre renferme une histoire. Les derniers jours d’avril en sonde la plus connue, celle qui détient sa légende. Avril 1949. L’armée israélienne est aux portes du village. Une poignée d’habitants décident de faire de la ruse une stratégie militaire.
Le souffle des chants, des histoires et des voix résonnent dans le camp de Dheisheh, en Palestine, accompagnant un groupe de jeunes hommes partis chercher leur ami qui s’apprête à sortir de prison.