Mots clés : Pêche
L’histoire se déroule dans un ancien village de pêcheurs, la mer a disparu, le manque d’eau rend la vie très difficile. Les hommes sont partis chercher du travail ailleurs. Parmi les enfants restés au village, Boris et Toumbil sont liés l’un à l’autre par une forte amitié. Un jour, les parents de Boris déménageront dans le nord pour une vie meilleure, même si il faut tout quitter. Pourtant, dans ce paysage désolé, les enfants continuent à s'amuser et les bateaux échoués sont pour eux une merveilleuse plaine de jeux.
À Gravelines, au pied de la plus grande centrale nucléaire d’Europe de l’est, l’eau de la mer du Nord est chaude toute l’année : 23°C. Contre toute attente, le poisson prolifère dans ce milieu hyper industriel, faisant ainsi la joie des pêcheurs. Mais l’espace autour de la centrale est considéré comme un terrain militaire et l’accès laissé aux pêcheurs n’est qu’une tolérance tacite entre eux et les autorités locales. Pourtant depuis 40 ans, ici, à la limite des barbelés, sur ces terrains vagues inhospitaliers qu’ils ont fait leurs, ils se sentent chez eux.
Au milieu de l'océan, un équipage pêche sans relâche jour et nuit. La tâche est difficile et au milieu de cet univers assourdissant et loin du monde peuplé, l'équipage, infatigable, compense comme il peut.
Khristine Gillard participe à Cinéastes en Classe. Invitez-la dans votre classe !
Miramen, du provençal, mirage. La Camargue est une île qui demande à l’homme qui l’habite de faire corps avec elle. Ce monde de l’entre deux, entre terres et eaux, est celui de la rencontre du fleuve, de la mer et de la communauté des étangs. C’est un monde de gestes — ceux du gardian-centaure, du pêcheur d’étang, du tellinier, du chasseur des marais — inscrits dans les corps et les paysages. Une relation au sauvage. Là veille la Bête
Sur une plage de l’île de Qeshm, dans le Golfe persique, un pêcheur d’un autre temps entretient un gigantesque piège à poissons appelé Moshta.
Entouré d’industries, de bateaux de pêche et de puits de pétrole, signes d’une industrialisation en marche, ce pêcheur semble piégé à son tour par le progrès qui le menace. Malgré la disparition annoncée de son métier, cet homme continue pourtant à venir chaque jour pour entretenir son moshta. Bien au-delà d’un moyen de subsistance, son activité donne sens à son existence.
Le film est une parabole d’un Iran en mutation où la course à la modernité efface inexorablement les traditions. Il aborde la question essentielle de la valeur du travail dans notre société contemporaine.
L’une des régions les plus instables du monde racontée par les pêcheurs du lac qui porte son nom, le Kivu. Ils sont les gardiens du Lac. Ils en connaissent tous les secrets, tous les dangers, les richesses aussi. Au gré de leurs séances de pêche ou lors de veillées au bord de l’eau, ils les racontent et se racontent. Une rumeur de poisson tueur, Mamy Watta génie du lac, un vieux colon belge, une réserve de méthane prête à exploser, deux pays belligérants, et surtout des petites histoires du quotidien, la famille, la vie, la mort.